Vie étrange

Vie étrange est le quatorzième album studio du chanteur français Dominique A paru le sur le label Cinq7/Wagram Music.

Vie étrange
Album de Dominique A
Sortie
Enregistré mars-
Durée 34 min
Genre Chanson française
Producteur Dominique A
Label Cinq7/Wagram Music

Albums de Dominique A

Historique de l'album

Vie étrange est un album dont l'écriture est marquée par le premier confinement en France dû à la pandémie de Covid-19 puisque cinq de ses titres ont été écrits durant cette période auxquels ont été ajoutées les quatre chansons parues le sur l'EP digital Le Silence ou tout comme[1],[2],[3].

Souhaitant tenir un « carnet de bord musical de la période[4] », l'écriture de l'album est marquée par la mort de Philippe Pascal, l'ancien chanteur des groupes rennais Marquis de Sade et Marc Seberg auquel Dominique A était profondément attaché – lui écrivant un livre hommage, Fleurs plantées par Philippe[5], paru de façon concomittante à l'album en [6],[7] –, et celle de Christophe auquel il rend hommage sur le titre Vie étrange qui donne son nom à l'album et reprend certaines des paroles de sa célèbre chanson Les Mots bleus[8],[4],[9]. Il compose, enregistre et mixe (une première pour le chanteur) toutes les chansons lui-même chez lui, avec juste des claviers, une boîte à rythme, une guitare et un simple huit pistes numérique[7],[10] pour proposer un « petit bidule fait maison »[11].

Annoncé à la fin du mois de , l'album paraît le [12].

Liste des titres

 
Philippe Pascal (en haut, en 2018) et Christophe (en bas, en 2014) ont été les deux figures tutélaires, disparues, de cet album.
  1. Papiers froissés – 3 min 19 s
  2. À la même place – 3 min 28 s
  3. Vie étrange – 2 min 48 s
  4. Rien qu'un amour – 2 min 46 s
  5. Un endroit mystérieux – 3 min 37 s
  6. Quand je rentre – 4 min 39 s
  7. L'Éclaircie (reprise de la chanson du groupe Marc Seberg) – 3 min 36 s
  8. Wagons de porcelaine – 2 min 56 s
  9. Les Éveillés – 3 min 5 s
  10. Sols d'automne – 3 min 51 s

Accueil critique

Pour Ouest France, c'est un album d'une grande simplicité « atmosphérique » avec « ses mélodies lentes, ses textes gris ancrés dans ce moment si particulier » du confinement[10]. Ce dénuement et cette simplicité sont également notés par la RTBF qui y voit là le « paroxysme du style » de Dominique A « frôlant [compte-tenu du moment] le lugubre » mais rappelant « l’immobilité d’un monde en pleine agitation sanitaire »[4]. Le webzine Benzine y voit une « suite de chansons indispensables, émouvantes et pudiques » construites en « matières minimales » et marquées par le premier confinement auxquelles il attribue la note de 55[13].

Notes et références

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