Villiers-le-Mahieu

Villiers-le-Mahieu est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Villiers.

Villiers-le-Mahieu
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Yvelines
Maire
Mandat
Robert Rivoire
2020-2026
Code postal 78770
Code commune 78681
Démographie
Gentilé Mahieutins
Population
municipale
828 hab. (2019 )
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 38″ nord, 1° 46′ 24″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 169 m
Superficie 6,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Villiers-le-Mahieu
Géolocalisation sur la carte : France
Villiers-le-Mahieu
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Villiers-le-Mahieu
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Villiers-le-Mahieu
Liens
Site web villiers-le-mahieu.fr

    Géographie

    Position de Villiers-le-Mahieu dans les Yvelines.

    Situation

    Le territoire communal, sans relief très marqué est en pente légère vers le sud. Il est drainé par le ru d'Heudelimay, sous affluent du Lieutel.

    C'est un territoire essentiellement rural (à près de 90 %) consacré principalement à l'agriculture et en partie boisé. Plusieurs bois dispersés dans la commune recouvrent environ 25 % du territoire. Il englobe une partie du parc animalier de Thoiry.

    L'habitat est concentré dans le bourg, proche du château et dans le hameau de Boulaincourt plus au sud.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Villiers-le-Mahieu
    Goupillières Thoiry
    Flexanville
    Garancières Autouillet

    Hydrographie

    • La commune est traversée dans le sens ouest-est, entre le bourg et le hameau de Boulaincourt, par l'aqueduc de l'Avre.

    Réseau routier

    La desserte routière est assurée par la route départementale 45, qui relie Orgeval à Richebourg via Thoiry, et par la voirie locale.

    Desserte ferroviaire

    La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Garancières - La Queue qui est située à km de la commune.

    Bus

    La commune est desservie par les lignes 35, 40, 41, 55 et SMTS de l'établissement Transdev de Houdan.

    Sentier de randonnée

    Le tracé de l'aqueduc est suivi par le sentier de grande randonnée GR 11.

    Urbanisme

    Typologie

    Villiers-le-Mahieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 84.59 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 9.36 % d'espaces ouverts artificialisés et 6.06 % d'espaces construits artificialisés[6].

    Toponymie

    Les premiers écrits mentionnant l'existence du village datent de l'an 768 (Villare) . Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Villiers le Voltaire en 1789 [7]. En 1793, le nom de la commune était Villers le Maheu, Villiers-le-Mahieu en 1801[7].

    Villiers du bas-latin villare dérivé de villa entré en composition, nous le savons, avec des noms de personnes antéposés, indice de formation du haut Moyen-Âge[8]. Mahieu est un ancien prénom du Moyen Âge, représentant la forme populaire de Mathieu.

    Histoire

    Le monument aux morts.
    Le lavoir de Boulaincourt.

    Les premiers Mahieutins ont été des hommes du Néolithique comme en témoignent les différents silex taillés et polis retrouvés sur le territoire de la commune.

    À partir de cette époque, on peut suivre son évolution à travers l'histoire des différentes familles des seigneurs des lieux (familles de Maselant, de Mesnil-Simon, de Bullion, de la Haye, de Vaultier...).

    Les archives des différentes abbayes qui ont possédé des propriétés à Villiers (les abbayes de Saint-Germain des Prés, de Saint-Denis ou de Neauphle-le-Vieux) fournissent aussi de précieux renseignements.

    L'agriculture a longtemps été la principale activité du village.

    La campagne était couverte de vignes et les vignerons étaient nombreux, comme en témoignent les registres d'état-civil.

    En 1793, le village fait partie du département de Seine-et-Oise, du district de Montfort-l'Amaury et du canton de Garancières.

    En 1801, la réforme napoléonienne place le village dans l'arrondissement de Versailles et le canton de Montfort-l'Amaury.

    En 1811, un redécoupage déplace le canton de Montfort-l'Amaury de l'arrondissement de Versailles vers celui de Rambouillet.
    En 1964, à la suite la refonte des départements d'Île-de-France, le département devient celui des Yvelines[7].

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995  ? Michel Hervé    
    2001 2008 Michel Charleux    
    2008 2020 Frédéric Faré[9]    
    2020 En cours Robert Rivoire    

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2019, la commune comptait 828 habitants[Note 3], en augmentation de 19,14 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    256273279304283283272251240
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    219218240235206213226223224
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    237197201194188195168180212
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    205209260569601615692703695
    2017 2019 - - - - - - -
    794828-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 394 hommes pour 418 femmes, soit un taux de 51,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[13]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    1,0 
    4,7 
    75-89 ans
    4,7 
    16,9 
    60-74 ans
    14,2 
    21,3 
    45-59 ans
    17,6 
    21,6 
    30-44 ans
    23,5 
    14,0 
    15-29 ans
    16,1 
    21,5 
    0-14 ans
    22,9 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,3 
    5,7 
    75-89 ans
    7,7 
    13,4 
    60-74 ans
    14,5 
    20,6 
    45-59 ans
    20,3 
    19,8 
    30-44 ans
    19,9 
    18,4 
    15-29 ans
    17 
    21,5 
    0-14 ans
    19,4 

    Enseignement

    La commune possède[15] une école élémentaire publique (Les Gaudines).

    Économie

    • Agriculture
    • Tourisme
    • Commune résidentielle

    Culture locale et patrimoine

    L'église saint-Martin.
    Le château de Launay.

    Lieux et monuments

    On peut y voir encore des morceaux de vitraux de l'époque, divers tableaux et une statue en bois de son saint patron. Elle abrite la pierre tombale d'Antoine de Mesnil-Simon, décédé en 1584. Une première cloche a été baptisée en 1762. La cloche actuelle a été bénite en 1826.

    • Le château de Launay.

    Il aurait été, d'après la légende, construit par les Anglais au Moyen Âge. Modifié à de nombreuses reprises, il prend son aspect actuel en 1642 sous la houlette de Claude de Bullion. Après avoir été la propriété de la famille Caruel de Saint-Martin tout au long du XIXe siècle, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1964, puis devient la propriété de Bernard Buffet avant d'être transformé en un établissement hôtelier de prestige. C'est aujourd'hui un hôtel 4 étoiles relativement réputé.

    Personnalités liées à la commune

    • Bernard Buffet (1928-1999), peintre français expressionniste, a séjourné au château de Launay de 1971 à 1979[16].
    • Bruno Gollnisch (1950), homme politique et juriste, habite à Villiers[17].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Villiers-le-Mahieu », p. 619–621

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997
    9. Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture des Yvelines.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Villiers-le-Mahieu (78681) », (consulté le ).
    14. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
    15. « Site officiel de l'inspection académique des Yvelines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    16. Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), t. II, p. 619-620.
    17. Jean-Louis Beaucarnot, Frédéric Dumoulin, Catherine Aubier, Marie-Françoise Barbot et al., Le tout politique, Paris, L'Archipel, , 330 p. (ISBN 978-2-8098-0566-6, BNF 42548636), « Bruno Gollnisch : un prussien contre les Prussiens ! », p. 127-128.
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