Vincent Faïta
Vincent Faïta, né le à La Spezia et exécuté le à Nîmes, est un résistant communiste français.
Biographie
Avec son ami Jean Robert, ils sont défendus par les avocats Charles Bedos et Maurice Delran.
Il est condamné à mort et guillotiné le , avec Jean Robert, dans la cour du palais de justice de Nîmes.
Le bâtonnier Charles Bedos, fut déporté à Mauthausen pour les avoir défendus. Après la guerre, il fut libéré et a prononcé un discours aux arènes de Nîmes, le , devant 20 000 personnes[1],[2]
Durant l’été 1942, se montèrent les premiers camps de résistance en Corrèze, Un camp de maquis Francs-tireurs et partisans, porta le nom de camp Faïta dans le secteur d’Ussel et Égletons[3].
Hommage
Au moins 5 communes ont donné un hommage posthume à Vincent Faïta en baptisant des noms de rues ou d'avenue en son honneur.
- Une avenue porte son nom à Marseille
- Les communes de Nîmes, Port-de-bouc, Cendras et Laudun-l'Ardoise ont une rue Vincent Faïta
Voir aussi
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
Bibliographie
- Claude Émerique, « Robert Jean (1917-1943) et Faïta Vincent (1918-1943) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
Notes et références
- Charles Bedos avocat déporté, article de Midi libre, du 21 avril 2013
- Livre cérémonie d'hommage au bâtonnier de Nîmes
- http://www.haute-correze.fr/histoiredussel/
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