Cendras

Cendras est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.

Cendras

Confluent du Galeizon et du Gardon d'Alès.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Sylvain André (PCF)
2020-2026
Code postal 30480
Code commune 30077
Démographie
Population
municipale
1 715 hab. (2019 )
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 22″ nord, 4° 03′ 16″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 560 m
Superficie 12,86 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cendras
Géolocalisation sur la carte : France
Cendras
Géolocalisation sur la carte : Gard
Cendras
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Cendras
Liens
Site web site officiel de la Mairie

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès , le Galeizon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Galeizon ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Cendras est une commune rurale qui compte 1 715 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Cendrasiens ou Cendrasiennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'abbatiale Saint-Martin de Cendras, inscrite en 1971.

    Géographie

    Localisation

    Le village de Cendras est situé à km au nord-ouest de la ville d'Alès.

    Hydrographie et relief

    Le Galeizon à Cendras.

    La commune est arrosée par le Galeizon qui trouve sa confluence avec le Gardon d'Alès à cet endroit, en amont du quartier de La Blaquière.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 217 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 43 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Galeizon »[19], d'une superficie de 8 637 ha, une vallée très enclavée est restée sauvage. On y remarque une pinède de Pin de Salzmann, des landes sèches à Ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii) et des ravins humides qui abritent de nombreuses fougères[20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[21] : le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la Lozère[22], et la « vallée du Galeizon à St-Paul-la-Coste » (598 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans le Gard et 1 dans la Lozère[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[21] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Cendras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,7 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (4,7 %), cultures permanentes (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Occitan Cendras, du roman Sendras, du bas latin Cendracium, Senderalis, Scenderalis[28].

    Histoire

    Moyen Âge

    Une abbaye de Bénédictins est fondée au Xe siècle sous le vocable de Saint-Loup, puis sous celui de Saint-Martin[29]. Elle est mentionnée en 1020, son abbé est Siguin[30]. En 1156, le pape Adrien IV confirme les privilèges de l'église de Nîmes en faveur d'Aldebert, évêque de cette ville, ce qui rattache l'abbaye à cet évêque[31]. Cette autorité sur l'abbaye est confirmée l'année suivante par Louis le jeune[31]. L'abbaye réunissait au faîte de son activité 80 moines et 150 frères[réf. nécessaire]. Le document[Lequel ?] par lequel, vers 1230, l'abbé Bernard de Soucanton affecta à l'infirmerie du monastère une rente annuelle prélevée sur le cens que lui versaient les exploitants de la terre noire, constitue la première mention connue des Mines de charbon des Cévennes. L'abbaye est rattachée à Saint-Victor de Marseille en 1366 par le pape Urbain V[29]. La seigneurie de Cendras, détenue par les Du Puy de Cendras, de Saint Martin et d'Allègre, mentionnés dès le début du XIIIe siècle, est passée aux barons de la Fare en 1576. La branche cadette des Du Puy de Montmoyrac et de Montezes a donné les Du Puy de Saint Martin et de Saint Germain, ainsi que les Du Puy d Aubignac de Nozières et les Du Puy du Mazeldan et de la Devèze,alias "Dupuy Montbrun".

    Époque moderne

    La Bédosse, seigneurie possédée au XVIIe siècle par la famille de Soissan, dont Françoise de Soissan de La Bédosse, la fameuse dame de Rus, est sur le territoire de la commune.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1983 Paul Michel PCF  
    mars 1983 janvier 2017 Yannick Louche PCF Retraité de la fonction publique
    Président du syndicat mixte d'aménagement de la vallée du Galeizon
    7 janvier 2017[32] En cours Sylvain André PCF Président de l'association des Maires ruraux du Gard

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2019, la commune comptait 1 715 habitants[Note 10], en diminution de 10,35 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    600584564561595630684741734
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    780840823890877891888894879
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9479469409541 0001 1131 3531 3832 026
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 2482 7812 2672 1402 0221 9521 8961 9021 914
    2015 2019 - - - - - - -
    1 8561 715-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Groupe scolaire Joliot-Curie - Ecole Maternelle & Ecole Primaire. De la Toute Petite Section au Cm2, sur place à Cendras, l'entrée en 6e se fait au collège Diderot d'Alès.

    Santé

    Deux médecins ainsi qu'une dentiste exercent à Cendras, une pharmacie complète l'offre de santé.

    Une maison médicale construite de manière écoresponsable, en bois issu de filières courtes pour faire un bâtiment basse consommation accueille maintenant le cabinet des infirmières, du kinésithérapeute et de deux médecins.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Association Galei'jades.
    • Service culturel de la communauté de communes du Pays Grand Combien.
    • Programmation de spectacles vivants toute l'année.
    • Associations les Jardins du Galeizon en partenariat avec le groupe Trocs & Dons organisent une bourse aux semences et aux plants en Mai.

    Sport

    AS Cendras Football Club : de U6 à U13

    Tournoi de foot de Cendras en Juin.

    Président Mr Fabre

    Cours de Tennis.

    Cours de Judo.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 777 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 593 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 520 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]13,4 %20 %17 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 000 personnes, parmi lesquelles on compte 66,1 % d'actifs (49,1 % ayant un emploi et 17 % de chômeurs) et 33,9 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 213 emplois en 2018, contre 224 en 2013 et 238 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 502, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,5 %[I 13].

    Sur ces 502 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 111 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    94 établissements[Note 13] sont implantés à Cendras au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble94
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1111,7 %(7,9 %)
    Construction1819,1 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2324,5 %(30 %)
    Information et communication11,1 %(2,2 %)
    Activités immobilières44,3 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1010,6 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1920,2 %(13,5 %)
    Autres activités de services88,5 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 94 entreprises implantées à Cendras), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations201187
    SAU[Note 15] (ha)5812296251

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 251 ha[39],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Pont des camisards.
    • Tour du Puech du XIVe siècle.

    Édifices religieux

    Patrimoine culturel

    • Médiathèque Jean-Pierre Chabrol.
    • Centre socioculturel Lucie Aubrac.
    • Écomusée.
    • École de musique.
    • Centre d'interprétation des vallées cévenoles Biosphera.

    Patrimoine environnemental

    • Vallée du Galeizon, territoire expérimental de la réserve de biosphère des Cévennes.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la hache d'armes d'argent accompagnée de trois fers de pique d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 d'Alès » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cendras » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cendras » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cendras » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cendras » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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