Parlement grec
Le Parlement grec ou Voulí[1] (en grec moderne : Βουλή των Ελλήνων romanisé : Voulí ton Ellínon, littéralement « Conseil des Grecs ») est le parlement monocaméral de la Grèce, composé de 300 députés (« βουλευτές ; Vouleftes ») élus pour un mandat de quatre ans au suffrage universel direct par les citoyens grecs.
(el) Voulí ton Ellínon
Βουλή των Ελλήνων
XVIIIe législature de la IIIe République
Type | Monocaméral |
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Création | (IIIe République) |
Lieu | Athènes, Place Syntagma |
Durée du mandat | 4 ans |
Président | Konstantínos Tasoúlas (ND) |
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Élection | |
Premier ministre | Kyriákos Mitsotákis (ND) |
Élection | |
Chef de l'opposition | Aléxis Tsípras (SYRIZA) |
Élection |
Membres | 300 députés |
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Groupes politiques |
Gouvernement (157)
Autres oppositions (58)
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Système électoral |
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Dernière élection | 7 juillet 2019 |
Site web | hellenicparliament.gr |
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Voir aussi | Politique en Grèce |
Le siège du Parlement se situe dans l'ancien palais royal, sur la place Syntagma (place de la Constitution) à Athènes.
Histoire
Bien que, dès l’époque de la guerre d’indépendance, des assemblées (comme celle d’Épidaure en 1821-1822) se soient réunies pour décider du sort de la Grèce, le premier Parlement national n’est convoqué qu’après le coup d'État du 3 septembre 1843, dirigé contre la volonté de monarchie absolue du roi Othon Ier. Après cet événement, le souverain d’origine bavaroise est obligé d’accepter la mise en place d’une constitution et d’un régime parlementaire.
Peu après la destitution d'Othon Ier et son remplacement par le roi Georges Ier (qualifié de « roi des Hellènes » et non plus de « roi de Grèce » comme son prédécesseur), une nouvelle constitution est mise en place en 1864 et les pouvoirs du Parlement s'accroissent. En 1911, une série d'amendements constitutionnels mis au point par le Premier ministre Elefthérios Venizélos permet de moderniser encore les institutions grecques et d’accroître les prérogatives de l'Assemblée. Cependant, le roi conserve d’importants pouvoirs et la politique de Constantin Ier durant la Première Guerre mondiale montre qu'il est encore possible au monarque de gouverner sans trop se soucier de l’avis des représentants de la Nation.
La Deuxième République hellénique, voulue dès 1922 par le général Nikólaos Plastíras, est proclamée au moment du référendum du 13 avril 1924, mais ce n'est qu’en 1974 que le système républicain s'impose réellement dans le pays. Après plusieurs restaurations monarchiques et sept années de dictature militaire, un référendum instaure la république parlementaire par 69,18 % des voix.
Système électoral
Le Parlement est composée de 300 sièges pourvus tous les quatre ans selon un mode de scrutin principalement proportionnel auquel s'adjoint une prime majoritaire. 250 députés sont ainsi élus au scrutin proportionnel plurinominal avec listes ouvertes et seuil électoral de 3 % dans 59 circonscriptions électorales. L'une d'entre elles, représentant douze sièges, couvre l'ensemble du pays, tandis que les autres le découpe à raison de 1 à 18 sièges par circonscription, en fonction de leurs populations. Parmi celle ci, sept ne comportent ainsi qu'un seul siège. Le mode de scrutin dans ces dernières y est par conséquent de facto uninominal majoritaire à un tour. Enfin, la liste arrivée en tête au niveau national se voit attribuer une prime correspondant aux 50 sièges restants[2].
Les listes étant dites ouvertes, les électeurs ont la possibilité d'effectuer un vote préférentiel pour jusqu'à quatre candidats de la liste pour laquelle ils votent, afin de faire monter leurs places dans celle-ci[3]. Une fois les bulletins dépouillés, les 243 sièges à la proportionnelle sont répartis selon la méthode de Hagenbach-Bischoff entre toutes les listes ayant franchi le seuil de 3 % des votes valides, et les candidats ayant recueilli le plus de voix en leur noms dans chacune des listes se voient attribuer un siège en priorité[2].
Cependant, lorsque les dernières élections législatives ont eu lieu moins de dix-huit mois avant la tenue du scrutin, les députés sont élus sur des listes bloquées constituées par les partis politiques, sans possibilité de vote préférentiel[4].
L'âge minimal pour se présenter à la députation est de 25 ans. Le vote est obligatoire pour tous les électeurs de moins de 70 ans, avec une peine de prison théorique allant de un mois à un an, mais aucune condamnation n'a jamais eu lieu[2]. En 2019, le droit de vote est abaissé de dix-huit à dix-sept ans[5].
Jusqu'en 2019, le pays était divisé en 56 circonscriptions avec un nombre de sièges variant de 1 à 42, en fonction du nombre de citoyens de chaque circonscription. Le scrutin voit alors le nombre de circonscription passer de 56 à 59 en raison du morcellement de la circonscription d’Athènes B, qui comportait auparavant 44 sièges à elle seule[6].
Prime majoritaire
De 1990 à 2023, une prime majoritaire de 50 sièges est attribuée au parti arrivé en tête, le système proportionnel s'appliquant aux 250 sièges restants. Vu l'importance de cette prime (16,7 % des sièges), un parti n'a alors besoin que de 40,4 % des suffrages exprimés, au plus, pour obtenir une majorité absolue de sièges au Parlement[7]. Ce pourcentage minimum nécessaire diminue à mesure qu'augmente le nombre de partis réunissant des suffrages sans pour autant atteindre le seuil de 3 %. Il est calculé en multipliant le pourcentage total de ceux ci par 101⁄250, puisqu'il s'agit d'obtenir au moins 101 des 250 sièges attribués à la proportionnelle. En , le total des voix des 7 partis ayant dépassé les 3 % a été légèrement inférieur à 81 % des votes exprimés. Il aurait donc suffi qu'un des partis récolte 32,8 % des suffrages pour obtenir la majorité absolue (= 81 × 101⁄250).
La prime majoritaire est supprimée par la réforme de la loi électorale de , qui abaisse entre autres le droit de vote de 18 à 17 ans. L'intégralité des 300 sièges sont par conséquent élus à la proportionnelle intégrale. La loi ayant échoué à recueillir la majorité qualifiée des deux tiers nécessaire, elle ne s'applique cependant pas immédiatement, mais pour les élections suivantes. Celles de 2019 sont par conséquent les dernières à avoir lieu sous le système incluant une prime majoritaire fixe de 50 sièges[8].
En janvier 2020, une prime majoritaire est réinstaurée, mais sous une forme facultative par paliers. Le parti arrivé en tête ne reçoit ainsi une prime qu'a condition de réunir plus de 25 % des suffrages exprimés. La prime n'est de 20 sièges plus 1 siège par palier de 0,5 % au-dessus de 25 % des voix, jusqu'à un maximum de 50 sièges pour un total de 40 % des voix. Le reste variable des sièges est attribué à la proportionnelle de manière que le total soit toujours de 300. La loi ayant échouée comme celle précédente à obtenir les voix de 200 députés sur 300, elle ne s'applique pas aux élections législatives prévues pour 2023, qui auront donc lieu à la proportionnelle intégrale, mais à celles suivantes[9].
Bâtiment
Avant de prendre ses quartiers dans l'actuel Parlement grec, l'assemblée est d'abord installée rue Stadiou, entre 1843 et 1854 puis de nouveau entre 1875 et 1932. Par la suite, le bâtiment de l'Ancien Parlement est transformé en musée national d’histoire grecque.
Le monument actuel est une vaste bâtisse de trois étages, construite dans le style néoclassique par l'architecte allemand Friedrich Wilhelm von Gärtner afin de servir de palais à Othon Ier de Grèce. Après avoir été largement détruit lors d'un incendie la veille de Noël 1909, le bâtiment connaît une longue période de rénovation tandis que la famille royale emménage dans le « palais du diadoque » (actuel palais présidentiel). Malgré tout, le souverain et sa famille continuent à fréquenter sporadiquement le palais jusqu’en 1923, date à laquelle Georges II doit abandonner le pays.
Pendant la Deuxième république, le bâtiment change plusieurs fois de fonction et est notamment utilisé comme hôpital et comme musée. C’est seulement en que le gouvernement décide d'en faire le nouveau siège du Parlement. En 1935, la monarchie est restaurée en Grèce en la personne du roi Georges II mais l'ancienne résidence royale conserve sa fonction de palais du parlement.
La Tombe du soldat inconnu (Μνημείο του Αγνώστου Στρατιώτη / Mnimío tou Agnóstou Stratiotí), gardée par les Evzones de la garde présidentielle, est située sur l'esplanade du palais.
Aujourd’hui, plusieurs améliorations du bâtiment du Parlement sont en cours (comme un parc de stationnement souterrain de 800 places) afin de lui permettre d'assurer ses fonctions de manière plus efficace.
Présidence
Nom | Groupe politique | Date d'élection | Date de fin | |
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Konstantínos Papakonstantínou | Nouvelle Démocratie | |||
Dimítrios Papaspírou (el) | Nouvelle Démocratie | |||
Ioánnis Alevrás | PASOK | |||
Ioánnis Alevrás | PASOK | |||
Athanásios Tsaldáris (el) | Nouvelle Démocratie | |||
Athanásios Tsaldáris (el) | Nouvelle Démocratie | |||
Athanásios Tsaldáris (el) | Nouvelle Démocratie | |||
Apóstolos Kaklamánis (el) | PASOK | |||
Apóstolos Kaklamánis (el) | PASOK | |||
Apóstolos Kaklamánis (el) | PASOK | |||
Ánna Benáki-Psaroúda | Nouvelle Démocratie | |||
Dimítris Sioúfas (el) | Nouvelle Démocratie | |||
Fílippos Petsálnikos (el) | PASOK | |||
Výron Polýdoras (el) | Nouvelle Démocratie | |||
Evángelos Meïmarákis | Nouvelle Démocratie | |||
Zoé Konstantopoúlou | SYRIZA | |||
Níkos Voútsis | SYRIZA | |||
Konstantínos Tasoúlas | Nouvelle Démocratie | en cours |
Hémicycle
- Le parlement issu des élections législatives de 1981.
- Le parlement issu des élections législatives de 1985.
- Le parlement issu des élections législatives de .
- Le parlement issu des élections législatives de .
- Le parlement issu des élections législatives de 1990.
- Le parlement issu des élections législatives de 1993.
- Le parlement issu des élections législatives de 1996.
- Le parlement issu des élections législatives de 2000.
- Le parlement issu des élections législatives de 2004.
- Le parlement issu des élections législatives de 2007.
- Le parlement issu des élections législatives de 2009.
- Le parlement issu des élections législatives de .
- Le parlement issu des élections législatives de .
- Le parlement en .
- Le parlement issu des élections législatives de .
- Le parlement issu des élections législatives de .
- Le parlement issu des élections législatives de 2019.
Composition des groupes parlementaires
Élections de juillet 2019
Après les élections de juillet 2019, la composition initiale du parlement est comme suit[11]:
Parti | Chef | Députés | |
---|---|---|---|
Nouvelle Démocratie (ND) | Kyriákos Mitsotákis | 158 | |
Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA) | Aléxis Tsípras | 75 | |
Mouvement pour le changement (KINAL) | Fófi Gennimatá | 22 | |
Parti communiste de Grèce (KKE) | Dimítris Koutsoúmbas | 15 | |
Solution grecque (EL) | Kyriákos Velópoulos | 10 | |
Front de désobéissance réaliste européen (MeRA25) | Yánis Varoufákis | 9 |
Élections de septembre 2015
Après les élections de septembre 2015, la composition initiale du parlement est comme suit :
Parti | Chef | Députés | |
---|---|---|---|
Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA) | Aléxis Tsípras | 145 | |
Nouvelle Démocratie (ND) | Evángelos Meïmarákis | 75 | |
Aube dorée (XA) | Nikólaos Michaloliákos | 18 | |
Coalition démocratique (PASOK - DIMAR) | Fófi Gennimatá | 17 | |
Parti communiste de Grèce (KKE) | Aléka Paparíga | 15 | |
La Rivière (To Potámi) | Stavros Theodorakis | 11 | |
Grecs indépendants (ANEL) | Pános Kamménos | 10 | |
Union des centristes (EK) | Vassilis Leventis | 9 |
Élections de janvier 2015
Après les élections de janvier 2015, la composition initiale du parlement est comme suit :
Parti | Chef | Députés | |
---|---|---|---|
Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA) | Aléxis Tsípras | 149 | |
Nouvelle Démocratie (ND) | Antónis Samarás | 76 | |
Aube dorée (XA) | Nikólaos Michaloliákos | 17 | |
La Rivière (To Potámi) | Stavros Theodorakis | 17 | |
Parti communiste de Grèce (KKE) | Aléka Paparíga | 15 | |
Grecs indépendants (ANEL) | Pános Kamménos | 13 | |
Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) | Evángelos Venizélos | 13 |
Élections de juin 2012
Après les élections de juin 2012, la composition initiale du parlement est comme suit :
Parti | Chef | Début de législature | Fin de législature | |
---|---|---|---|---|
Nouvelle Démocratie (ND) | Antónis Samarás | 129 | 127 | |
Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA) | Aléxis Tsípras | 71 | 71 | |
Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) | Evángelos Venizélos | 33 | 28 | |
Grecs indépendants (ANEL) | Pános Kamménos | 20 | 12 | |
Aube dorée (XA) | Nikólaos Michaloliákos | 18 | 16 | |
Gauche démocrate (DIMAR) | Fótis Kouvélis | 17 | 9 | |
Parti communiste de Grèce (KKE) | Aléka Paparíga | 12 | 12 | |
Députés républicains indépendants (en) (ADV) | Présidence tournante | 17 | ||
Non-inscrits | 8 |
Un nouveau groupe parlementaire, les Députés républicains indépendants (en) (grec moderne : Ανεξάρτητοι Δημοκρατικοί Βουλευτές), apparaît en cours de législature. Le , 11 députés indépendants (élus à l'origine sur les listes PASOK, DIMAR, ND et ANEL) forment ce groupe afin de bénéficier en rotation de la représentativité et des privilèges associés aux groupes parlementaires[12]. En , ce groupe compte 17 députés (dont un ex-SYRIZA), ce qui en fait le 4e groupe parlementaire le plus nombreux, derrière ND, PASOK et Syriza, mais devant ANEL, DIMAR, Aube dorée et le KKE.
Composition depuis 1974
Parti | 1974 | 1977 | 1981 | 1985 | 06/1989 | 11/1989 | 1990 | 1993 | 1996 | 2000 | 2004 | 2007 | 2009 | 05/2012 | 06/2012 | 01/2015 | 09/2015 | 2019 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
ND | 220 | 171 | 115 | 126 | 145 | 148 | 150 | 111 | 108 | 125 | 165 | 152 | 91 | 108 | 129 | 76 | 75 | 158 | |
EK-ND | 60 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
PASOK | 12 | 93 | 172 | 161 | 125 | 128 | 123 | 170 | 162 | 158 | 117 | 102 | 160 | 41 | 33 | 13 | 16[13] | 22[14] | |
EA | 8 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
EDIK | - | 16 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
KKE | - | 11 | 13 | 12 | - | - | - | 9 | 11 | 11 | 12 | 22 | 21 | 26 | 12 | 15 | 15 | 15 | |
EP | - | 5 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
SYN | - | - | - | - | 28 | 21 | 19 | - | 10 | 6 | - | - | - | - | - | - | - | - | |
POLAN | - | - | - | - | - | - | - | 10 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
DIKKI | - | - | - | - | - | - | - | - | 9 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
SYRIZA | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 6 | 14 | 13 | 52 | 71 | 149 | 145 | 86 | |
LAOS | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 10 | 15 | - | - | - | - | - | |
ANEL | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 33 | 20 | 13 | 10 | - | |
XA | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 21 | 18 | 17 | 18 | - | |
DIMAR | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 19 | 17 | - | 1[13] | - | |
To Potámi | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 17 | 11 | - | |
EK | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 9 | - | |
EL | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 10 | |
MeRA25 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 9 | |
Autres | - | 4 | - | 1 | 2 | 3 | 8 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
Total | 300 sièges |
Galerie
- L’ancien bâtiment du Parlement, rue Stadiou.
- Vue panoramique du palais du parlement.
- Vue du Parlement de nuit, à partir de la place Syntagma.
- Vue depuis l'Acropole.
- Evzones devant la Tombe du Soldat inconnu.
Notes et références
- Du grec ancien Βουλή (boulè)
- Vouli Ton Ellinon (Parlement hellénique) Union Interparlementaire
- Ministère de l'intérieur
- « Grèce : Tsipras démissionne et annonce des élections anticipées », France Inter, 21 août 2015.
- Εφημερίδα της Κυβερνήσεως τη Ελληνικής Δημοκρατίας Gazette du gouvernement hellénique
- Εφημερίδα της Κυβερνήσεως τη Ελληνικής Δημοκρατίας Gazette du gouvernement hellénique
- Tableau de calcul de l'autonomie sur le site du ministère de l'Intérieur grec
- Σκουρλέτης: Μακάρι η απλή αναλογική να εφαρμοστεί στις επόμενες εκλογές
- (en) Newsroom, « Parliament votes to change election law », sur www.ekathimerini.com (consulté le ).
- Parlement grec, « Anciens présidents », sur hellenicparliament.gr (consulté le )
- (el) « Επικράτεια | Εθνικές εκλογές – Ιούλιος 2019 », sur ekloges.ypes.gr (consulté le ).
- Parliamentary Group Independent Democratic MPs born
- Coalition démocratique
- Mouvement pour le changement
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (el + fr + en) Site officiel
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