Waldheim

Waldheim est une ville de Saxe (Allemagne), située dans l'arrondissement de Saxe centrale, dans le district de Chemnitz. Elle est arrosée par la Zschopau.

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Waldheim

Armoiries
Administration
Pays Allemagne
Land Saxe
District
(Regierungsbezirk) 		district de Chemnitz
Arrondissement
(Landkreis) 		Arrondissement de Saxe centrale
Bourgmestre
(Bürgermeister) 		Steffen Blech
Code postal 04736
Code communal
(Gemeindeschlüssel) 		14 5 33 570
Indicatif téléphonique 034327
Immatriculation FG
Démographie
Population 8 964 hab. ()
Densité 376 hab./km2
Géographie
Coordonnées 51° 04′ 00″ nord, 13° 01′ 00″ est
Altitude 266 m
Superficie 2 381 ha = 23,81 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Waldheim
Géolocalisation sur la carte : Saxe
Waldheim
Liens
Site web www.stadt-waldheim.de

    Histoire
    Appartenances historiques

    Margraviat de Misnie 1198-1423
    Électorat de Saxe 1423-1485
    Duché de Saxe 1485-1547
    Électorat de Saxe 1547-1806
    Royaume de Saxe 1806–1918
    République de Weimar 1918–1933
     Reich allemand 1933–1945
    Allemagne occupée 1945–1949
    République démocratique allemande 1949–1990
    Allemagne 1990–présent

    Waldheim a été mentionnée dans les documents écrits pour la première fois en 1198 et son château fort en 1271. Elle reçoit les privilèges de ville en 1286.

    En 1404, une abbaye de chanoines augustins s'installe dans une l'ancienne forteresse, dissoute à la suite de la Réforme en 1537.

    En 1588, le prince-électeur la transforme en relais de chasse. Au cours de la guerre de Trente Ans au XVIIe siècle, il est dévasté et devient inhabitable. Pendant quelques années, il abrite une manufacture de papier peint. Enfin, en 1716, une maison de discipline (Zuchthaus) s’y installe[1],[2]. L'hôpital "Chur-Sächisches Zucht-Waysen und Armen-Haus" de Waldheim a été le premier établissement public consacré aux soins des malades mentaux sur le territoire allemand[3]. Le futur auteur Karl May y a purgé une peine de 1870 à 1874.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la prison a reçu des déportées politiques «Nacht und Nebel» de Belgique et du Nord-Pas-de-Calais après leur condamnation[4].

    Architecture
    • Église luthérienne Saint-Nicolas, 1842
    • Mairie (Rathaus) avec une tour et une grande salle, 1902 (Jugendstil)
    • Place du marché avec la colonne postale du XVIIIe siècle

    Personnalités

    Galerie
    • La prison
    • Le clocher

    Références
    1. « Falk Bretschneider, Julie Claustre, Isabelle Heullant-Donat, Elisabeth Lusset, webdocumentaire Le cloître et la prison. Les espaces de l'enfermement, 2018, http://cloitreprison.fr »
    2. « Marco Cicchini, « Bretschneider, Falk, Gefangene Gesellschaft. Eine Geschichte der Einsperrung in Sachsen im 18. und 19. Jahrhundert », Revue de l'IFHA [En ligne], Date de recension, mis en ligne le 01 janvier 2010, consulté le 17 juillet 2019. URL : http://journals.openedition.org/ifha/2110 »
    3. (en) Anne-Kathleen Tillack-Graf, « Book Review: Thomas R. Müller, Wahn und Sinn. Patienten, Ärzte, Personal und Institutionen der Psychiatrie in Sachsen vom Mittelalter bis zum Ende des 20. Jahrhunderts », History of Psychiatry, vol. 26, no 4,‎ , p. 498–499 (ISSN 0957-154X et 1740-2360, DOI 10.1177/0957154X15605782d, lire en ligne, consulté le )
    4. Michel Reynaud, Fondation pour la mémoire de la déportation. Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution, 1940-1945, Volume 1 pages 116-122- 226
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