Waldorf-Astoria

Le Waldorf-Astoria est un hôtel situé à New York, aux États-Unis, mondialement connu, notamment pour ses expositions d'art. C'est un gratte-ciel de style Art déco de 47 étages, soit 191 mètres. Il est situé à Manhattan, sur Park Avenue.

Pour les articles homonymes, voir Waldorf, Astoria et hôtel Astoria.

Waldorf-Astoria
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Coordonnées
40° 45′ 23″ N, 73° 58′ 27″ O
Architecture
Type
Ouverture
1931
Architecte
Style
Équipements
Niveaux
47
Gestion
Propriétaire
Gestionnaire
Site web

Histoire

Depuis 1931

Entrée de l'hôtel.

L'hôtel Waldorf-Astoria fait partie de la chaîne d'hôtels Waldorf-Astoria Collection, qui appartiennent au groupe hôtelier Hilton Hotels & Resorts.

Ce gratte-ciel date de 1931. Ses architectes étaient le cabinet Schultze & Weaver. Le nom de cet hôtel est une référence à William Waldorf Astor (1848-1919).

Une magnifique pendule (qui sonne) est située au centre du hall de réception.

Le groupe hôtelier Hilton a pour projet la construction d'autres hôtels appelés Waldorf-Astoria en Floride, dans le Walt Disney World Resort et en Californie, à Beverly Hills.

Les Américains surnomment ce gratte-ciel le Hyphen en référence au trait d'union (hyphen en anglais) du nom composé de ce gratte-ciel.

L'hôtel est un palace disposant de services et suites de premier ordre. Parmi les très nombreuses chambres, on peut aussi trouver de toutes petites pièces donnant sur des arrière-cours peu engageantes.

Le Waldorf-Astoria est situé juste au-dessus de la « Track 61 », un quai de gare privé relié au reste du réseau de métro de New York et qui permet d'accéder en toute discrétion à l'hôtel. Le quai en fut construit dans les années 1930 afin de cacher à la population que le président Franklin D. Roosevelt se déplaçait en fauteuil roulant. Le train utilisé par l'ancien président est d'ailleurs toujours situé sous l'hôtel[1].

Depuis 1954, l'International Debutante Ball se tient tous les deux ans à l'hôtel Waldorf Astoria.

En , le groupe Hilton vend l'hôtel Waldorf-Astoria à une compagnie d'assurance chinoise pour 1,95 milliard de dollars, Hilton continuant de gérer l'hôtel[2].

En , la société chinoise détentrice de l'hôtel annonce sa volonté de mener des travaux dans l'hôtel, pour une durée de deux à trois ans. À l'issue de ces travaux, la structure hôtelière devrait être considérablement réduite et la majorité du bâtiment convertie en appartements de luxe[3].

Ancien Waldorf-Astoria

Le Waldorf-Astoria actuel est en fait le deuxième immeuble à porter ce nom.

Le journaliste français Jules Huret résidant dans l'ancien hôtel résumait son impression ainsi :

« Ce Waldorf-Astoria est l'une de ces institutions colossales que l'on ne voit qu'en Amérique. C'est un monstre qui vaut d'être dépeint.[4] »

En 1893, William Waldorf Astor, pour contrarier sa tante Caroline Schermerhorn Astor (en), véritable arbitre de la haute société new-yorkaise, fit démolir son château sur la Cinquième Avenue, pour construire à la place le Waldorf Hotel. En réponse à celui-ci, Caroline Astor autorisa son fils, John Jacob Astor, à détruire sa demeure voisine et à engager l'architecte du Waldorf, Henry Janeway Hardenbergh, pour réaliser l'Astoria Hotel (1897). Quand les querelles familiales cessèrent, on relia les deux édifices par un couloir pour former le Waldorf-Astoria.

L’entrée sur Park Avenue s’appelait the Ladies Lobby (entrée des Dames) et le bar Peacock Alley (allée des Paons) rappelle une promenade, où paradaient les élégantes, d’une centaine de mètres de long qui reliait l’hôtel Waldorf, à The Astor. Ces deux hôtels furent détruits en 1929 et remplacés par l'Empire State Building, construit en 1931.

Dans la culture populaire

Références

  1. (en) « The Incredible Secrets Inside the Walls of the Waldorf Astoria ».
  2. (en) Ankit Ajmera, Hilton to sell NY's Waldorf Astoria to Chinese firm, Reuters, .
  3. « La fermeture d’un mythe : l'hôtel Waldorf Astoria à New York, aux USA », France TV info, (consulté le ).
  4. Sophie Guerrier et Jules Huret, « Le mythique hôtel Waldorf Astoria ferme ses portes », Le Figaro, (consulté le ).
  5. Écouter le morceau.
  6. (en) o.A., « Adonis », sur punchdrink.com (consulté le ).

Liens externes

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