Wanda
Selon la légende, la princesse Wanda régnait sur Cracovie. Fille du roi Krak, fondateur de la ville, elle se sacrifia en se jetant dans la Vistule pour échapper au mariage avec le prince allemand Rytygier et éviter ainsi la soumission de son peuple.
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Wanda Mound (en) |
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Krakus II (en) |

Le nom de cette princesse légendaire est évoqué pour la première fois par le maître Vincent Kadlubek, chroniqueur polonais du XIIIe siècle. L'étymologie de son nom reste confuse. Ce prénom populaire en Pologne est païen, et les filles qui le portent sont en général appelées « Janina », autrement dit « Jeanne », car Wanda était fêtée la nuit du , veille de la Saint-Jean.
Références culturelles

Dans la tradition polonaise, Wanda était considérée un peu comme la Jeanne d'Arc française en raison de son courage et de sa résistance nationale à l'envahisseur.
Autour de Cracovie s'élèvent plusieurs tumulus, dont un à Nowa Huta portant le nom de tumulus de Wanda. Elle est d'ailleurs un symbole semi-officiel de la ville ; un centre commercial, une rue, un pont et un stade portent son nom.
Le poète allemand Zacharias Werner a écrit une pièce de théâtre qui s'appelle Wanda.
Après s’être rendu au tumulus de Wanda, le poète polonais Cyprian Kamil Norwid a écrit Wanda en hommage à la princesse.
Le dramaturge croate Matija Ban a fait de Wanda le symbole de la Pologne dans sa pièce de 1868 Wanda, la reine polonaise
Antonín Dvořák a composé un opéra intitulé Vanda. Écrivant en 1875, il contextualise l'action dans une lutte entre les Slaves païens et les Allemands chrétiens[1].
Alfred de Vigny a écrit : Wanda histoire russe, Un billet de Wanda et Un second billet de Wanda.
Article connexe
Notes et références
- (en) Wanda, Alkor.
Voir Aussi
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