Whangaehu

Whangaehu est une localité située dans le District de Rangitikei et la région de Manawatū-Whanganui dans l’Île du Nord de la Nouvelle-Zélande.

Whangaehu

bâtiment de la communauté de Whangaehu .
Administration
Pays Nouvelle-Zélande
Île île du Nord
Région Manawatū-Whanganui
Autorité territoriale District de Rangitikei
Géographie
Coordonnées 40° 00′ 29″ sud, 175° 10′ 05″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
Whangaehu
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
Whangaehu

    Situation

    La ville de Whangaehu est localisée près de l’embouchure du fleuve Whangaehu, un important cours d’eau s’écoulant sur 135 kilomètres (83,88511092 mi) à partir du lac de cratère du mont Ruapehu sur le plateau volcanique central de l’Île du nord (en), en direction du sud vers le côte sud du Taranaki bight (en) au niveau de la mer de Tasman. L’eau est aussi déviée à partir des sources chaudes du projet de centrale hydro-thermique de Tongariro (en).

    Histoire

    Whangaehu était le site d’un village Māori, quand les Européens commencèrent à s’installer à proximité de l’embouchure du fleuve Wanganui au niveau de la ville de Whanganui au milieu du XIXe siècle[1].

    Nicholas Chevalier (en) décrivit le village dans un dessin en , qui est maintenant au Museum de la Nouvelle-Zélande Te Papa Tongarewa[2]

    Le mont Ruapehu est entré en éruption à de multiples reprises, causant le déversement de lave descendant dans le fleuve. En , James Coutts Crawford (en) a produit plusieurs anciennes chansons et différentes choses à propos du ‘taniwha’, le monstre qui vivait dans le fleuve[3].

    Des inondations furent enregistrées à la suite des éruptions de 1889 et 1895 [4].

    L’effondrement soudain d’une partie du mur du cratère du mont Ruapehu le entraîna la survenue du pire accident de chemin de fer de la Nouvelle-Zélande dénommé la catastrophe ferroviaire de Tangiwai (en). Un lahar – le surgissement soudain d’une vague d’eau boueuse, dévala le trajet de la rivière[5].

    Le , le lac du cratère de la montagne explosa, envoyant un volume estimé à 1,29 milliard de mètres cubes d’eau, de boue et de sludge vers le bas de la rivière. Le Lahar était de 50% plus important que celui de 1953, qui avait causé le désastre de Tangiwai, mais le système d’alarme du Ruapehu nommé:ERLAWS (en) , fut activé avec succès, prévenant ainsi la survenue de tout accident[6],[7].

    Éducation

    L’ école de «Whangaehu School» est une école primaire, mixte, publique, allant de l’année 1 à 8 [8] avec un effectif de 29 élèves en [9].


    Voir aussi

    Liste des villes de Nouvelle-Zélande

    Notes et références

    1. « Pūtiki pā », sur nzhistory.govt.nz, Ministère de la Culture et du Patrimoine,
    2. Nicholas Chevalier, « Whangaehu », sur tepapa.govt.nz, Te Papa Tongarewa, musée de la Nouvelle-Zélande
    3. « Recollections of travel in New Zealand and Australia : Crawford, James Coutts », Archive.org, (consulté le )
    4. Eileen McSaveney, « Historic volcanic activity », sur Te Ara - the Encyclopedia of New Zealand, Ministère de la Culture et du Patrimoine,
    5. Geoff Conly, Tragedy on the track : Tangiwai & other New Zealand railway accidents, Grantham House, (ISBN 978-1-86934-008-7)
    6. R Wunderman, « Report on écoleRuapehu (New Zealand) — march 2007 », Bulletin of the Global Volcanism Network, Smithsonian Institution, vol. 32, no 3,
    7. JS Becker, Observing the volcano world : volcano crisis communication, Barcelone, Springer, , 253–269 p. (ISBN 978-3-319-44095-8), « Organisational Response to the 2007 Ruapehu Crater Lake Dam-Break Lahar in New Zealand: Use of Communication in Creating an Effective Response »
    8. « Ministry of Education School ProFichier », sur educationcounts.govt.nz, texte=ministère de l’Éducation
    9. « Education Review Office Report », sur ero.govt.nz, Education Review Office (en)

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