Wilhelm Benque
Wilhelm Benque (1843-1903) est un photographe portraitiste français d'origine allemande, appartenant à une importante dynastie de photographes, les Benque.
Pour les articles homonymes, voir Wilhelm Benque (paysagiste).
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Benque J. |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Wilhelm Benque dit « le Jeune » descend d'une famille originaire de Ludwigslust (Mecklembourg, Allemagne).
Son oncle est le peintre paysagiste Wilhelm Friedrich Alexander Benque (1814-1895) avec lequel il ne faut pas le confondre. Ce dernier a un frère cadet, Christian Benque (1811-1883) dont le fils, Franz Benque (1841-1921) devient photographe, d'abord à Hambourg (1869-1870), puis au Brésil (à partir de 1878) avant de s'établir à Trieste. Les Benque fonde à partir des années 1880 une véritable dynastie familiale de photographes présents sur les trois continents. Wilhelm Benque, quand il arrive à Paris, est associé à l'un des membres de la famille Benque, Franz Wilhelm Benque (1857-1912), qui est le fils du paysagiste Wilhelm Benque[1].
Les Benque, dans les années 1880 et 1890, établissent leur studio à Paris au 33, rue Boissy-d'Anglas au nom de Benque, Benque et Cie : avec le succès, la Maison Benque occupe à cette adresse un hôtel particulier, vise une clientèle de luxe et ouvre même une boutique d'exposition au 5 rue Royale.
Entre-temps, la maison s'associe à deux autres photographes, nommés Klary (?-?) et Kneubuhler (1816-1880), le nom devient un temps Benque & Klary jusqu'à sa reprise par Matuszewski après 1902.
Les Benque ouvrirent aussi un deuxième studio à Nice vers 1883-1884.
Benque est particulièrement actif auprès des personnalités liées au monde de l'opéra, de la scène parisienne : photographies connues de Louise Abbéma, Valentin Duc, Eleonora Duse et Cléopâtre-Diane de Mérode lorsqu'elle est promue « grand sujet[2] » parmi les ballerines en 1896...
La réputation des studios Benque est internationale à la fin du XIXe siècle[3].
Galerie
- Marguerite Poelaert, fille de l'architecte Joseph Poelaert, épouse de Maurice Pauwels.
Sources
- Informations partiellement reprises de Wikimedia.
- (en) Henry Baden Pritchard, The studios of Europe, éd. E.and H.T. Anthony and co., 1882
- Iconographie lire en ligne sur Gallica
- Michèle Auer, Encyclopédie internationale des photographes de 1839 à nos jours, vol. 2, éd. Camera obscura, 1985 (ISBN 2903671044)
- (en) Henry Baden Pritchard, The photographic studios of Europe: The Literature of photography, éd. Arno Press, 1973
Notes et références
- Armgard Schiffer-Ekhart (direction) et Barbara Schaukal (texte), Sebastianutti & Benque. Fünf Fotografen. Vier Generationen. Drei Kontinente, catalogue d'exposition à Graz au Steiermärkisches Landesmuseum Joanneum du 16 octobre au 13 novembre 1997, p. 64.
- Catherine Guigon, Les Cocottes, reines du Paris 1900, Pais, Parigramme, 2012, p. 60-61.
- (en) Photographic Times and American Photographer, tome 12, p. 244, 410, éd. Scovill Manufacturing Company, 1882
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (nl + en) RKDartists
- Portail de la photographie
- Portail de l’opéra
- Portail du XIXe siècle