Wilhelmine-Louise d'Anhalt-Bernbourg

Wilhelmine-Louise d'Anhalt-Bernbourg (, Ballenstedt, Eller, Düsseldorf) est une princesse allemande.

Wilhelmine-Louise d'Anhalt-Bernbourg
Titres de noblesse
Princesse
Princesse
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Château d'Eller
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Luise von Anhalt-Bernburg
Nom de naissance
Wilhelmine Luise von Anhalt-Bernburg
Nationalité
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Enfants
Blason

Biographie

Elle est la fille d'Alexis-Frédéric-Christian d'Anhalt-Bernbourg et de Marie-Frédérique de Hesse-Cassel, fille du landgrave Guillaume IX de Hesse, une princesse d'Anhalt-Bernbourg et membre de la Maison d'Ascanie. Elle fut baptisée Wilhelmine Louise. Son prénom est orthographié Louise ou Luise jusqu'à ce que la forme du prénom allemand soit établie.

Pendant son enfance, Louise rencontra la peintre Caroline Bardua avec laquelle elle développa un talent pour le dessin.

Elle se marie le au château de Ballenstedt avec le prince Frédéric de Prusse,neveu du roi Frédéric-Guillaume III qu'elle rencontra à la cour de Dessau. Par son mariage elle devient une princesse de Prusse.

Ils vécurent d'abord à Berlin, où son premier fils, Alexandre, naquit en 1820. Son mari étant nommé commandant divisionnaire à Düsseldorf, Louise réside dès 1821 au château de Jägerhof et l'été au château de Benrath ou au château de Rheinstein dont les ruines furent acquises par son mari en 1823. Le deuxième fils, George, naît à Düsseldorf en 1826. Le couple soutient l'art et eu une influence importante sur la vie culturelle de Düsseldorf. Louise reçut des cours de dessin et de peinture de Wilhelm von Kaulbach, Theodor Hildebrandt, Caspar Scheuren et Friedrich Heunert.

Entre 1834 et 1835, la princesse fit construire l'église Saint Clément à Trechtingshausen en contrebas du château de Rheinstein grâce à ses fonds personnels[1]. En 1837, elle devient protectrice de la nouvelle "École évangélique privée supérieure pour filles" à Düsseldorf. Celle-ci fut par la suite renommée en son honneur le Luisen-Gymnasium.

En 1838, elle fait don à l'ancienne chapelle de Mägdesprung d'un retable "Le Christ portant la croix", qu'elle peignit à l'huile dans le style nazaréen en copiant une photo d'Ernst Deger. Le retable est maintenant dans la chapelle évangélique d'Alexisbad.

En 1843, elle acquiert le château d'Eller près de Düsseldorf, où elle se retire pour se consacrer à la peinture, loin de Düsseldorf. Cependant, le prince Frédéric et sa famille sont rappelés à Berlin en raison de la révolution de 1848. Lorsque Louise revient à Düsseldorf pour un festival de musique lors de l'été 1855, des troubles psychiatriques l'empêchent de retourner à Berlin aussi reste-t-elle avec une petite partie de sa cour jusqu'à sa mort château d'Eller. Sa folie, héritée de sa mère et dont son frère le duc Alexandre-Charles d'Anhalt-Bernbourg comme son fils Alexandre furent également affecté, fut traité avec une grande discrétion. Louise était l'un des patients les plus éminents du médecin homéopathe Samuel Hahnemann avec lequel elle entretint une correspondance approfondie[2]. Son mari, resté à Berlin, lui rend chaque année visite pour la célébration de leurs anniversaires qui est le même jour. Elle assistait aussi souvent qu'elle le pouvait au service de l'église évangélique réformée du village d'Urdenbach, dont elle soutenait financièrement la communauté.

Le mari de Louise mourut en et, trois semaines plus tard, son frère unique, le duc Alexandre Charles. Dès lors, Louise se considère comme le dernier membre de la famille Bernbourg et entre dans un long conflit avec le duc Léopold von Anhalt au sujet du patrimoine allodial.

Après sa mort au château d'Eller en 1882, elle est enterrée à côté de son mari dans la crypte de la chapelle du château de Rheinstein.

Descendance

Elle a deux enfants qui sont restés célibataire et sans descendance: le prince Alexandre de Prusse (, Berlin, Berlin) et le prince Georges de Prusse (, Düsseldorf, Berlin).

portrait de Wilhelmine-Louise d'Anhalt-Bernbourg
château de Jägerhof vers 1860

Références

  1. Johann Christian von Stramberg (de), Anton Joseph Weidenbach (de): Denkwürdiger und nützlicher rheinischer Antiquarius, Abt. 2, Band 9, Koblenz 1860, S. 234; Namensform "Louise"
  2. Samuel Hahnemann, Monika Papsch: Die Krankenjournale: Krankenjournal D 38, Band 38, S. 49, Karl F. Haug Verlag, Stuttgart, 2007

Bibliographie

  • Margitta Dobrileit: Wilhelmine Luise von Preußen (1799–1882). Eine Prinzessin zwischen Melancholie und Heiterkeit, Stiftung Schloss und Park Benrath, Düsseldorf 2013, (ISBN 978-3-935559-17-1)
  • Bettina Fügemann: Prinzessin Wilhelmine Luise von Anhalt-Bernburg (1799–1882). Biografische Skizzen 1, Anhalt Edition, Dessau 2009, (ISBN 978-3-936383-17-1)
  • Inge Christine Heinz: „Schicken Sie Mittel, senden Sie Rath!“ Prinzessin Luise von Preußen als Patientin Samuel Hahnemanns in den Jahren 1829 bis 1835. KVC Verlag, Essen 2011. (Quellen und Studien zur Homöopathiegeschichte 15), (ISBN 978-3-86864-007-6)
  • Antje Kahnt: Düsseldorfs starke Frauen – 30 Portraits Droste, Düsseldorf 2016, (ISBN 978-3-7700-1577-1), S. 35–40.
  • A. Vollert (Hrsg.): Blätter für Rechtspflege in Thüringen und Anhalt, Band 16, S. 169 ff., Jena 1869
  • Inge Zacher: Wilhelmine Luise von Preußen (1799–1882) – eine fürstliche Malerin des 19. Jahrhunderts. Katalog zur Ausstellung im Stadtmuseum Düsseldorf, Düsseldorf 1998

Liens externes

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