William Minicozzi II

Formation et carrière

Minicozzi est né à Bryn Mawr, en Pennsylvanie, en 1967. Il est diplômé de l'Université de Princeton en 1990 et a reçu son doctorat de l'Université Stanford, en 1994, sous la direction de Richard Schoen. Après avoir obtenu son diplôme, il a passé une année au Courant Institute de l'Université de New York en tant que membre visiteur où il a commencé à travailler avec Tobias Colding sur les fonctions harmoniques sur des variétés riemanniennes, travail pour lequel il fut plus tard invité à présenter au Geometry Festival (en). En 1995, il part à l'Université Johns-Hopkins, avec une bourse stage postdoctoral de la National Science Foundation.

Minicozzi est devenu titulaire de la chaire J. J. Sylvester de professeur de mathématiques à l'université Johns Hopkins en 2002, et est devenu plus tard professeur « Krieger-Eisenhower ». Il s'est orienté vers des travaux sur les surfaces minimales, en continuant à travailler avec Tobias Colding. En 2012, il rejoint le MIT en tant que professeur de mathématiques.

En plus de son enseignement et de travaux de recherche, Minicozzi est rédacteur en chef de l'American Journal of Mathematics[1].

Prix et distinctions

Il a remporté une bourse Sloan en 1998. Il a été conférencier invité en 2006 au Congrès international des mathématiciens à Madrid ; il a donné la conférence Spitalfields, distinction décernée par la London Mathematical Society, en 2007 ; il a donné la trente-cinquième Spring Lecture Series de l'Université de l'Arkansas en 2010, et une conférence pour l'AMS à Syracuse en 2010.

En 2010, William P. Minicozzi reçoit le Prix Oswald-Veblen avec Tobias Colding pour leur travail sur les surfaces minimales[2]. La justification à l'occasion de la remise du prix Oswald-Veblen par l'American Mathematical Society annonce :

« Le prix Veblen en géométrie 2010 est attribué à Tobias H. Colding et William P. Minicozzi II pour leur profond travail sur les surfaces minimales. Dans une série d'articles, ils ont développé une théorie de la structure pour les surfaces minimales avec un genre délimité dans les 3-variétés, ce qui donne une image globale remarquable pour une surface minimale arbitraire de genre délimité. Cette contribution a conduit à la résolution de conjectures de longue date et a lancé une vague de nouveaux résultats. Plus précisément, ils sont récompensés pour les articles conjoints suivants, dont les quatre premières forment une série établissant la théorie de la structure pour les surfaces intégrées (« embedded ») dans des 3-variétés :

  • « The Space of Embedded Minimal Surfaces of Fixed Genus in a 3-manifold. I. estimates off the Axis for Disks », Ann. of Math (2) 160, 2004, no 1, p. 27–68.
  • « The Space of Embedded Minimal Surfaces of Fixed Genus in a 3-manifold. II. Multi-valued Graphs in Disks », Ann. of Math. (2) 160, 2004, no 1, p. 69–92.
  • « The Space of Embedded Minimal Surfaces of Fixed Genus in a 3-manifold. III. Planar Domains », Ann. of Math. (2) 160, 2004, no 1, p. 523–572.
  • « The Space of Embedded Minimal Surfaces of Fixed Genus in a 3-manifold. IV. Locally Simply Connected », Ann. of Math. (2) 160, 2004, no 1, p. 573–615.
  • « The Calabi-Yau Conjectures for Embedded Surfaces », Ann. of Math. (2) 167, 2008, no 1, p. 211–243.

Dans le dernier article cité ici, les auteurs montrent qu'une surface minimale complètement intégrée de genre fini est correctement intégrée, prouvant la version intégrée des conjectures de Calabi–Yau[3]. »

En 2012, il est devenu un fellow de l'American Mathematical Society[4]. En 2015, il est élu membre de l'Académie américaine des arts et des sciences.

Sélection de publications

Références

  1. (en) « Editorial Board / JHU Press », sur jhu.edu (consulté le ).
  2. « Colding, Seidel win 2010 AMS Veblen Prize in Geometry », sur MIT News / Massachusetts Institute of Technology (consulté le ).
  3. American Mathematical Society, January 2010 Prizes and Awards, 2010 Joint Mathematics Meeting, San Francisco, CA, January 13–16, 2010.
  4. List of Fellows of the American Mathematical Society, consulté le 4 février 2013.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « William Minicozzi II » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

(en) « William Minicozzi II », sur le site du Mathematics Genealogy Project

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