XVideos

XVideos est un des plus importants sites web de partage et de visionnage de vidéos pornographiques. Le site web est inscrit à la société tchèque, WGCZ Holding[1],[2],[3]propriété de l'informaticien français Stéphane Pacaud[4]. Il est en moyenne le 8e site web le plus consulté au monde (et second pour les sites pornographiques)[4].

XVideos

Logo de XVideos.

Slogan Plus grand et meilleur que les autres
Commercial Non
Publicité Oui
Type de site Site de partage de vidéos pornographique
Langue Multilingue
Inscription gratuite
Siège social Prague
Tchéquie
Propriétaire WGCZ Holding
Créé par Stephane Michael Pacaud
Lancement
État actuel En activité

En 2012, il était estimé que le site diffusait plus d'un téraoctet par seconde, ce qui est l'équivalent d'un quinzième de la bande passante du réseau disponible de Londres à New York[5].

Histoire

XVideos sert en tant qu’agrégateur de média pornographique, un type de site web qui donne accès à du contenu adulte d'une manière similaire à YouTube pour du contenu général[6],[7]. Des clips vidéos provenant de vidéos professionnelles (parfois piratées) sont mêlés à d'autres types de contenu[6],[7]. En 2012, XVideos était le plus vaste site web adulte dans le monde, avec plus de 4,4 milliards de pages vues par mois[8]. Fabian Thylmann, le propriétaire de MindGeek, a tenté d'acheter XVideos en 2012 dans le but de créer un monopole de sites de tubes pornographiques. Le propriétaire français de XVideos a refusé une offre de plus de 120 millions de dollars en répondant : « Désolé, je dois aller jouer à Diablo II »[7]. En 2014, XVideos a tenté de façon controversée à forcer les fournisseurs de contenu de ne pas supprimer leurs vidéos de leurs comptes sous peine de voir leur compte fermer immédiatement[9].

Trafic web et rang

XVideos a été compté comme le 5e site web le plus populaire par SimilarWeb toutes catégories, et le premier en catégorie adulte en [10],[11].

Censure

Algérie

En 2019, le Gouvernement de la République algérienne a banni XVideos ainsi qu'une dizaine d'autres sites dans le domaine de la pornographie car ces derniers représentaient plus de 90 % du trafic Internet. La ministre des télécommunications de l'époque, Houda Feraoun, a légitimé l'action comme étant un moyen de fluidifier le trafic[réf. nécessaire].

Bangladesh

Le 19 février 2019, le gouvernement du Bangladesh bloque 20000 sites dans le cadre d'une guerre contre la pornographie.

Chine

Depuis décembre 2009 et comme 60000 autres sites pornographiques[12], le site est bloqué en République populaire de Chine (en).

France

Le 20 janvier, le gouvernement annonce le prochain blocage de cinq des plus gros sites pornographiques s'ils ne peuvent assurer que leurs utilisateurs ne sont pas majeurs. La cour d'appel de Paris rejette cette demande le 18 mai 2022[13].

Inde

En 2015, la compagnie a été ciblée par le Gouvernement de l'Inde dans une liste de 857 sites web « pornographiques », incluant des sites non-pornographiques tels que CollegeHumor (en)[14],[15].

Malaisie

En 2015, le Gouvernement de Malaisie a banni XVideos pour violation de l'Acte des Communications et du Multimédia de 1998, qui bannit du « contenu obscène » en étant distribué de manière numérique[16].

Philippines

Le 14 janvier 2017, le président Duterte bloque le site selon la loi 9775.

Russie

En Russie, le gouvernement bloque l'accès à ce site en 2022, blocage largement contourné par VPN[17].

Voir aussi

Références

  1. (en-US) Ben Woods, « The (almost) invisible men and women behind the world’s largest porn sites », The Next Web, (lire en ligne, consulté le )
  2. (cs) Kurzy.cz, « WGCZ Holding, a.s., Praha IČO 03291715 - Obchodní rejstřík firem », sur rejstrik-firem.kurzy.cz (consulté le )
  3. « China Daily »
  4. Frédéric Bianchi, « Qui est ce mystérieux Français à la tête des deux sites pornos les plus visités du monde? », sur bfmtv.com, .
  5. « Is the whole world looking at porn? Biggest site gets over FOUR BILLION hits a month », Mail Online, (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Noah A. Tsika, Pink 2.0 : Encoding Queer Cinema on the Internet, Indiana University Press, , 290 p. (ISBN 978-0-253-02323-0, lire en ligne)
  7. (en) « Naked capitalism », sur The Economist (consulté le )
  8. (en) XBIZ, « Report: The Internet Really Is for Porn », XBIZ, (lire en ligne, consulté le )
  9. Tom Hymes, AVN, « XVideos.com Tube Site Accused of Strong-Arming Uploaders | AVN », sur AVN (consulté le )
  10. (en) « Top Websites in the world - SimilarWeb Website Ranking », sur www.similarweb.com (consulté le )
  11. (en) « Top Adult Websites in the world », sur www.similarweb.com (consulté le )
  12. « China daily »
  13. Jean-Marc Manach, « La cour d'appel confirme le rejet de la demande de blocage des sites porno par les fournisseurs d'accès internet. » (consulté le )
  14. « Xvideos.com has the most subtle but brilliant response to govt's #Pornban - Firstpost », sur www.firstpost.com (consulté le )
  15. (en-US) Tasneem Akolawala, « Xvideos, College Humor lash out at Indian government after porn ban », BGR India, (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « Malaysia porn ban: xVideo, PornHub among websites blocked for 'obscene content' », International Business Times India Edition, (lire en ligne, consulté le )
  17. « Internet bans in Russia »
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