Xelo
Le Xelo est un pétrolier avitailleur battant pavillon de la Guinée équatoriale. Construit en 1977[1], il fait naufrage le dans le golfe de Gabès, en Tunisie. Les sept membres d'équipage sont évacués, mais l'évènement ne conduit pas à une catastrophe écologique.
Xelo | |
Vue du navire en 2015 (sous le nom de Liman). | |
Autres noms | Union Pearl (1977) Petrel (1989) Snipe (1989) Multi-carrier (1996) Liman (2008) |
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Type | Pétrolier, avitailleur |
Histoire | |
Statut | Coulé le |
Équipage | |
Équipage | 7 membres |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 58 m |
Maître-bau | 9 m |
Tirant d'eau | 3,2 m |
Carrière | |
Pavillon | Guinée équatoriale |
IMO | 7618272 |
Naufrage
Alors qu'il navigue à destination de Malte, l'équipage du pétrolier fait face à de mauvaises conditions météorologiques et demande à entrer dans les eaux territoriales tunisiennes le pour se mettre à l'abri. Le navire coule le au matin dans le golfe de Gabès, après que l'eau se soit infiltrée en salle des machines. L'équipage, composé de sept personnes, est évacué par les autorités tunisiennes, mais l'évènement fait craindre une catastrophe écologique[2].
Le , le ministère tunisien de l'Environnement écarte tout risque de pollution car le pétrolier était vide malgré de premières informations selon lesquelles il transporterait 750 t de gazole[3].
Enquête
De premières informations indiquent que le navire est parti du port de Damiette en Égypte, ce que les autorités portuaires égyptiennes démentent[3]. L'enquête tunisienne le localise en effet dans le port de Sfax du 4 au , avant que sa trace ne soit perdue jusqu'au naufrage[3], les enregistrements du système d'identification automatique étant manquants pour déterminer son trajet exact[4]. Dès lors émerge l'hypothèse d'un sabordage intentionnel dans le cadre d'une activité criminelle car l'équipage n'était pas en possession du connaissement, les équipements de la salle des commandes ont été sabotés et le GPS détruit[4]. Des médias tunisiens rappellent également la proximité de la Libye, théâtre d'un trafic d'hydrocarbures, notamment vers Malte[3].
Le , le vice-président équato-guinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue annonce engager des poursuites judiciaires alors que la Tunisie arrête le l'équipage composé d'un capitaine géorgien, de quatre Turcs et de deux Azerbaïdjanais[5].
Notes et références
- « XELO, Bunkering Tanker - Détails du bateau et situation actuelle - IMO 7618272 », sur vesselfinder.com (consulté le ).
- « Tunisie : un pétrolier transportant 750 tonnes de gazole coule dans le golfe de Gabès », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Tunisie : le pétrolier naufragé était vide, une catastrophe environnementale évitée », sur france24.com, (consulté le ).
- Marie Verdier, « En Tunisie, le naufrage vraisemblablement criminel du Xelo », sur la-croix.com, (consulté le ).
- « Pétrolier naufragé en Tunisie : la Guinée équatoriale va engager des poursuites », sur voaafrique.com, (consulté le ).
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