Yasovarman I^er

Yasovarman I^er (Paramasivaloka) (889-910) est un roi qui a régné sur l'Empire khmer de 889 à 910 apr. J.-C.

Yasovarman Ier

Fonction
Roi du Cambodge
889-910
Indravarman Ier Harshavarman Ier

Biographie
Décès	910
Nom dans la langue maternelle	ព្រះបាទយសោវរ្ម័នទី១
Nom posthume	Парамашивалока
Activité	Monarque
Famille	Kaundinya (d)
Père	Indravarman Ier
Mère	Queen Indradevi (d)
Enfants	Harshavarman Ier Isanavarman II

Autres informations
Religion	Hindouisme

Vue du Phnom Bakheng (2008).

Origine

Fils d'Indravarman I^er et de la reine Indradevi[1].

Règne

Il est réputé avoir inventé une écriture khmère.

Après avoir construit son temple aux ancêtres sur une île au centre du Baray de Lolei, Yasovarman I^er établit sa capitale à Angkor, qui prendra d’abord son nom (Yasodharapura), appellation qu’elle conservera jusqu’au XIII^e siècle. Il donne également son nom au Baray oriental (Yasodharatataka) dont son père avait débuté les travaux et qu’il achèvera. Il construit son temple d'État sur le Phnom Bakheng et sur les deux autres collines environnantes (Phnom Bok et Phnom Krom) deux groupes de trois temples, chacun dédié à une des divinités de la trimūrti (Brahmā, Vishnou et Shiva). Il couvre également son royaume d’Âshrama qui font autant office de gîtes d’étape pour les voyageurs que de monastères, tous bâtis sur le même modèle et qui vont s’étendre de Vat Phou (de nos jours au Laos) au nord à la région de Kampot au sud, en passant par Prey Veng et Prachinburi (actuellement en Thaïlande)[2]^,[note 1]

Certaines légendes racontent qu'il est mort de la lèpre.

Notes et références

Notes

Certaines inscriptions avancent que le royaume de Yasovarman s’étendait jusqu’au Champā, à l’empire de Chine, au royaume de Pagan et au golfe de Thaïlande, mais, au début des années 2000, aucune découverte archéologique n’avait permis de corroborer cette affirmation[3].

Références

Pierre Dupont, « La dislocation du Tchen-la et la formation du Cambodge angkorien (VII^e – IX^e siècle) », dans Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, tome 43, 1943, Tableau des Dynasties.
Bruno Dagens, Les Khmers, chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), pp. 28-29
Bruno Dagens, Les Khmers, chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), p. 29

Bibliographie

George Cœdès, Les États hindouisés de l'Indochine et de l'Indonésie, Paris, 1964.
Bruno Dagens, Les Khmers, Société d'édition Les Belles Lettres, janvier 2003, 335 p. (ISBN 9782251410203).
Pierre Dupont, « La dislocation du Tchen-la et la formation du Cambodge angkorien (VII^e – IX^e siècle) », dans Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, tome 43, 1943, p. 17-55.
Dominique Soutif, « Yasovarman I^er, le fondateur », L'Histoire,‎ avril 2020, p. 42-43 (lire en ligne)

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[4] Certaines inscriptions avancent que le royaume de Yasovarman s’étendait jusqu’au Champā, à l’empire de Chine, au royaume de Pagan et au golfe de Thaïlande, mais, au début des années 2000, aucune découverte archéologique n’avait permis de corroborer cette affirmation[3].

[1] Pierre Dupont, « La dislocation du Tchen-la et la formation du Cambodge angkorien (VII^e – IX^e siècle) », dans Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, tome 43, 1943, Tableau des Dynasties.

[DAGENS_2003_LK_P28-29-2] Bruno Dagens, Les Khmers, chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), pp. 28-29

[DAGENS_2003_LK_P29-3] Bruno Dagens, Les Khmers, chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), p. 29