Iemelian Iaroslavski

Iemelian Mikhaïlovitch Iaroslavski, ou parfois Emelian Iaroslavski, (en russe : Емельян Михайлович Ярославский), né Mineï Israïlevitch Goubelman (en russe : Мине́й Изра́илевич Губельма́н) le à Tchita, mort le à Moscou, est un révolutionnaire russe, politicien soviétique, activiste du Parti communiste de l'Union soviétique, journaliste et historien.

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Iemelian Iaroslavski
Fonctions
Parlementaire du Soviet suprême de l'Union soviétique
Député de l'Assemblée constituante russe de 1918
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Moscou
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Емельян Михайлович Ярославский
Nom de naissance
Миней Израилевич Губельман
Nationalité
Activités
Conjoint
Klavdija Ivanovna Kirsanova (d)
Autres informations
A travaillé pour
École supérieure du PCUS (d)
Parti politique
Membre de
Académie des sciences de Russie
Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique
Académie des sciences de l'URSS (en)
Comité central de l'Union soviétique (en)
Distinctions

Biographie

Il est né dans une famille juive à Tchita alors sous Empire russe. Il entre au parti ouvrier social-démocrate russe en 1898. En 1901, il est correspondant du journal révolutionnaire Iskra. En 1903, il devient membre du Comité du Parti social-démocrate de Saint-Pétersbourg. Il participe à la révolution de 1905, sa femme, la révolutionnaire Olga Guenkina (ru) (1882-1905) est tuée durant le conflit. En 1907, il publie illégalement son premier ouvrage Le Catéchisme du Soldat[1]. Il est arrêté la même année et condamné à des travaux forcés dans la prison de Gorny Zerentu dans la région de Nertchinsk, puis exilé en Sibérie orientale[2].

Durant la Révolution d'octobre de 1917 en 1919 est nommé membre du comité central du Parti bolchevique. Il travaille au secrétariat du Comité central de 1921 à 1923. Il reste membre du Comité central jusqu'en 1939. Athée et militant anti-religieux, il a été l'éditeur du journal satirique Bezbojnik et dirigea la Ligue des militants athées[3]. Il a aussi dirigé le Comité Anti-religieux du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique[4].

Durant la Seconde Guerre mondiale en 1941, il réduisit ses activités antireligieuses pour utiliser l'Église orthodoxe russe comme institution pour rassembler la population pour défendre la nation. Les journaux Bezbozhnik et Antireligioznik ont cessé de paraître[5],[6],[7].

Lauréat du prix Staline de 1re classe pour sa contribution à l'ouvrage collectif Histoire de la Guerre civile (vol. 2), il remet les 400 000 roubles à la fondation de l'Armée rouge lors de la Seconde Guerre mondiale.

Mort d'un cancer de l'estomac à Moscou le . L'urne avec ses cendres est placée dans la Nécropole du mur du Kremlin.

Famille

Notes et références

  1. (en)Richard Stites, Revolutionary Dreams: Utopian Vision and Experimental Life in the Russian Revolution, Oxford University Press, (ISBN 9780199878956, lire en ligne)
  2. John Barber, Soviet Historians in Crisis, 1928-1932. London: Macmillan, 1981; pg. 29.
  3. (en)Paul Froese, The Plot to Kill God: Findings from the Soviet Experiment in Secularization, University of California Press, (ISBN 9780520942738, lire en ligne), p. 6
  4. Edmund Simmons, Russia is No Riddle. Whitefish, MT: Kessinger Publishing, 2005; pg. 75; Thomas Fitzsimmons, RSFSR: Russian Soviet Federated Socialist Republic, vols. 1 and 2. New Haven, CT: Human Relations Area Files, 1957; pg. 579.
  5. R.W. Davies et al. (eds.), Soviet Government Officials, 1922-41: A Handlist. Birmingham, England: Centre for Russian and East European Studies, University of Birminghamm 1989; pg. 404.
  6. (en)John Garrard, Alison Healicon, World War 2 and the Soviet People: Selected Papers from the Fourth World Congress for Soviet and East European Studies, Harrogate, 1990, Springer, (ISBN 9781349227969, lire en ligne), p. 41
  7. (en)Steven Merritt Miner, Stalin's Holy War: Religion, Nationalism, and Alliance Politics, 1941-1945, Univ of North Carolina Press, (ISBN 9780807862124, lire en ligne), p. 69

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