Yeti (entreprise)
Yeti est une entreprise américaine qui commercialise principalement des récipients isothermes. Fondée en 2006, elle a son siège à Austin, au Texas.
Yeti | |
Création | |
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Siège social | Austin |
Produits | Bouteille isotherme |
Site web | www.yeti.com |
Historique
Roy Seiders et son frère aîné Ryan Seiders grandissent à Driftwood, un village dans le Texas, et passent une grande partie de leur enfance en plein air. Leur père (Roger Seiders) est un entrepreneur qui a conçu une canne à pêche en époxy. Ryan est diplômé de l'Université Texas A&M en 1996 et Roy de l'Université Texas Tech en 2000[1],[2].
En 2006, Ryan lance l’entreprise Waterloo Rods[1], et vend cette société neuf ans plus tard[3]. Roy, par ailleurs pêcheur et chasseur, commence sa carrière en fabriquant des bateaux sur mesure, pour pêcher dans des zones de profondeur limitée sur la côte du Texas[1]. Toujours amateurs de plein air, ces deux frères fondent Yeti cette même année 2006 pour créer leur propre glacière haut de gamme, frustrés de la qualité des produits disponibles[2]. L'entreprise cible les marchés de niche des amateurs de chasse et de pêche haut de gamme, des amateurs de plein air, des amateurs de plage et des amateurs d'eau[4].
En , les deux tiers des actions de la société sont rachetés par le fonds d'investissement privé Cortec Group pour 67 millions de dollars[5]. La société entre en bourse le [6].
Références
- (en) Loren Steffy, « The Pot of Cold », Texas Monthly, (lire en ligne)
- (en) Bill Saporito, « How Two Brothers Turned a $300 Cooler Into a $450 Million Cult Brand », Inc., (lire en ligne)
- (en) Mayo Keenan, « The Most Expensive, Bear-Proof, Thief-Baiting Way to Keep Your Beer Cold », Bloomberg, (lire en ligne)
- (en) Ashley Rodriguez, « How Yeti Made a Cooler an Aspirational Brand », Ad Age, (lire en ligne)
- (en) Matt Jarzemsky, « Yeti : How a $67 Million Investment Became a $3.3 Billion Windfall », The Wall Street Journal, (lire en ligne)
- (en) Tyler Clifford, « Yeti CEO shrugs off his IPO’s drop and defends the high prices of his premium coolers », CNBC, (lire en ligne)