Yoann Gillet

Fils de gérants, Yoann Gillet-Truillet grandit en Touraine avant de s'installer à Caen[1]. Il adhère à l'Union pour un mouvement populaire alors qu'il n'a que 16 ans.

À 19 ans, en 2005, il est délégué général d'Aujourd'hui autrement, mouvement politique affilié à l'UMP et présidé par Jean-Luc Romero[2]. L'année suivante, il figure à son bureau politique[3]. Concomitamment, il tient un blogue critique de la maire de Caen Brigitte Le Brethon[4].

En 2007, il quitte l'UMP, déçu de l'ouverture à gauche effectuée par Nicolas Sarkozy. L'UMP locale dira l'avoir exclu après qu'il eut participé activement à l'organisation de la campagne de Luc Duncombe (Nouveau Centre), adjoint de Le Brethon, lors des municipales de 2008[4].

Il rejoint le Front national dès l'année suivante[5].

S'étant installé dans le Gard, il se fait désormais appeler « Yoann Gillet » et s'investit aux côtés de Julien Sanchez dès les régionales de 2010, de même qu'aux cantonales de 2011 et à la présidentielle de 2012[1]. Aux législatives de 2012, il est promu directeur de la campagne de Sanchez.

En 2014, il prend la tête de la liste FN à Nîmes et est élu conseiller municipal face au sortant Jean-Paul Fournier[1]. Dans le même, Sanchez est élu maire de Beaucaire : il devient son directeur de cabinet[1]. Il est nommé secrétaire départemental du FN, en remplacement de Gilles Caïtucoli[6], et est élu au comité central du FN à l'occasion de son XV^e congrès. Aux sénatoriales de la même année, enfin, il figure en 3^e position sur la liste tirée par Sanchez[7].

Aux départementales de 2015, il tente sa chance en tandem avec Viviane Tisseur, mais tous deux sont battus par Joëlle Murré et William Portal[8]. La même année, il est élu au conseil régional d'Occitanie.

En 2017, il est battu par Françoise Dumas dans la 1^re circonscription du Gard[9]. Il cède dans la foulée le secrétariat départemental du RN à Nicolas Meizonnet.

En octobre 2019 Yoann Gillet affirme dans un communiqué avoir été victime d'une agression[10]^,[11]. Marlène Schiappa lui apporte son soutien et lui souhaite un « bon rétablissement »[12]. Deux frères de 22 et 25 ans sont soupçonnés d'avoir agressé six hommes, dont Yoann Gillet. Les deux frères ont été mis en examen pour « violences aggravées ». Le parquet avait requis le placement en détention provisoire des deux hommes, mais il n'a pas été suivi par le juge des libertés et de la détention qui les a seulement placés sous contrôle judiciaire[13]. Deux nouvelles personnes sont mises en examen. Inconnus des services de police, « ils n’appartiennent à aucun groupuscule ». Ils se sont présentés spontanément au commissariat de Nîmes, en souhaitant « s’expliquer », a indiqué le parquet[14].

Aux municipales de 2020, Yoann Gillet ne réussit pas a être élu maire, mais est réélu dans l'opposition nîmoise[15].

En 2021, c'est dans le canton de Nîmes-2 qu'il choisit de se présenter, avec cette fois Laurence Gardet comme binôme ; ils sont battus au second tour par Christian Bastid et Amal Couvreur[16].

Après la défection de Gilbert Collard en 2022, il reprend la tête de la fédération gardoise du RN.^{[réf. souhaitée]} La même année, Yoann Gillet, suppléé par Julien Sanchez, est candidat aux élections législatives[17]. Il est élu député de la première circonscription du Gard, battant cette fois-ci la sortante Françoise Dumas[18].

En situation de cumul, il quitte dans la foulée le conseil communautaire de Nîmes Métropole et le conseil municipal de Nîmes, où il est remplacé respectivement par Abderzak Berkani et Lenny Brito de Sousa[19].