Zoo de Bordeaux Pessac

Le zoo ouvre en 1976. Pendant vingt-trois ans, il est dirigé par son fondateur, Jean Ducuing. Celui-ci meurt le 1^er novembre 1999, tué dans une allée par Komir, l'hippopotame vedette du zoo qui s'était échappé de son enclos. Cet événement met en lumière les défauts de sécurité du parc qui rouvre le 24 décembre 1999 après plusieurs travaux[1].

En 2004, il dépose le bilan et il est alors acheté pour 50 000 euros par la holding Wild Nature, société de Stéphane Da Cunha, directeur et propriétaire du zoo de La Flèche, dans la Sarthe[2].

Des espaces modernes et naturels sont créés pour remplacer les vieilles installations^[Quand ?], entre autres la taïga des tigres et la forêt des loups[3].

En 2008, le syndicat mixte du pôle touristique du Bourgailh (SMPTB), rassemblant la communauté urbaine de Bordeaux (Bordeaux Métropole), les villes de Pessac et Mérignac et quelques partenaires privés[4], achète le zoo à Stéphane Da Cunha, pour 2,6 millions d'euros[2]. Le zoo est alors géré en délégation de service public, via une société d’économie mixte locale[2].

Le parc zoologique devait être développé en 2017 grâce à un projet nommé SAVE (Symbioses Animales, Végétales et Environnementales) et transféré dans un parc de 18 hectares[5]^,[6] au sein de la forêt du Bourgailh, à Pessac[7].

À la suite des élections municipales de 2014, Pessac et Bordeaux Métropole basculent à droite, et le nouveau maire de Pessac décide d'arrêter le projet, soutenu par la Métropole[8]. Benoît Rautureau, élu métropolitain, conseiller municipal de Pessac (LR) et président du SMPTB, devient alors président puis directeur par intérim du zoo de novembre 2014 à juin 2015[4].

Début 2015, des discussions avec d'éventuels repreneurs privés sont engagées[2], et en juin un nouveau directeur est nommé en la personne de Mathieu Danquechin-Dorval, ancien chef soigneur de la Ménagerie du Jardin des plantes de Paris[9]. Les propriétaires publics envisagent à terme de lui vendre le zoo[4], mais souhaitent d'abord assurer son développement et accompagner sa mutation[7].

En 2016, une volière permettant l'immersion des visiteurs avec des loriquets arc-en-ciel est construite. En 2017, c'est un enclos destiné à un jeune couple de jaguar qui voit le jour, avec un bassin permettant une vision subaquatique de ces animaux nageurs.

Parmi les espèces présentées on trouve : tigres blancs, grues royales, flamants du chili, autruches, wallabies, émeus nandous, mangoustes jaunes, tapirs, capybaras, servals, chats pêcheurs, loutres d’Asie et magots. Sur le thème de la savane africaine sont présentés des girafes, des zèbres, des lions et des pélicans.

En 2011, il a reçu 83 640 visiteurs[10]. Il a accueilli 88 715 visiteurs en 2012[10]. En 2016, sa fréquentation est de 120 000 visiteurs[11].