Zwei unter Millionen

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Zwei unter Millionen

Réalisation Victor Vicas
Wieland Liebske
Scénario Gerd Oelschlegel
Acteurs principaux
Pays de production Allemagne
Genre Drame
Durée 96 minutes
Sortie 1961

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Zwei unter Millionen (Deux sur des millions) est un film allemand réalisé par Victor Vicas en 1961, avec Hardy Krüger, Loni von Friedl et Walter Giller dans les rôles principaux. Il conte une histoire de la vie quotidienne allemande de 1961.

Synopsis

Le film se déroule l'année de la construction du Mur de Berlin en 1961. Le chauffeur de camion est-allemand Karl (Hardy Krüger) aide la toute jeune Christine (Loni von Friedl) de Rostock à fuir vers Berlin-Ouest. Karl travaille le soir comme serveur dans un bar du coin de Berlin-Kreuzberg tandis qu'à l'est pendant la journée, il travaille à la halle du marché. Le premier désenchantement de l'Ouest survient bientôt lorsque Christiane ne peut joindre sa riche sœur par téléphone malgré un rendez-vous. Dans le besoin, Karl l'héberge dans une maigre pièce mansardée au-dessus du bar, où il change ses vêtements de serveur. Christine trouve rapidement du travail en ville comme comptable. Ils se rapprochent, tombent amoureux et se marient bientôt.

Karl rêve d'acheter avec ses économies le bar dans lequel il travaille. Lorsque le directeur d'une chaîne de poulets rôtis fait une offre d'achat au propriétaire du bar, Karl voit son heure sonner et fait une offre d'achat au propriétaire du bar. Déçu, il se rend compte que ses économies sont loin d'être suffisantes pour contrer l'offre du nouveau riche propriétaire de rôtisseries de poulets. Pour Christine, l'idée de Karl en propriétaire de bar ne semble pas séduisante, une dispute éclate entre eux-deux, suivie d'une réconciliation. Désespérée de la déception de Karl voyant son plan échouer à cause du manque de moyens, elle vole sur son lieu de travail, afin de permettre à Karl d'acheter le bar in-extremis. Karl, qui croit déjà être le propriétaire du bar, est heureux, mais rapidement dépité face à son acte. Tous deux se rendent compte que le rêve de Karl ne peut pas être réalisé et Christine rapporte l'argent. Il est amer et comprend à quel point son père avait raison quand il disait : « Le diable chie toujours au même endroit ».

Fiche technique

Distribution

Sortie et accueil

Distinctions

Zwei unter Millionen a reçu un certain nombre de récompenses décernées par le prix du cinéma allemand en 1962 :

Critiques

L'encyclopédie du film de Bucher a fait l'éloge de Zwei unter Million pour sa «description inhabituellement sobre des réalités économiques d'aujourd'hui et des problèmes de deux personnes insignifiantes à tous égards traditionnels. Liebske, ancien assistant d' Alfred Weidenmann [...] s'est montré clairement influencé par les œuvres de la Nouvelle Vague , notamment dans son maniement ludique de la technologie d'enregistrement et la caractérisation réservée de ses protagonistes" [1].

Le Lexikon des Internationalen Films a écrit "Le ton de Berlin incomparable est le plus réussi dans les scènes instantanées et dans les nombreux personnages marginaux" et a appelé Zwei unter Millionen un "film quasi-documentaire"[2].

Le grand lexique personnel du film[pas clair] a appelé le film une "histoire quotidienne de Berlin social-réaliste et anti-évasion"[3].

Autour du film

Zwei unter Millionen a été filmé en extérieur dans les rues de Berlin (ouest) juste avant la construction du mur et donne un regard authentique sur la réalité quotidienne des gens ordinaires.

Victor Vicas, le réalisateur original, est tombé malade au début du tournage. Ensuite, son assistant réalisateur Wieland Liebske , responsable d'une grande partie du film, a dû intervenir. Il ne devrait rester que la mention Liebskes en tant que (co-) réalisateur d'un long métrage.

Walter Lembke a écrit le roman du même nom.

Albrecht Hennings a conçu les structures du film et le directeur de la photographie Klaus König a servi Heinz Hölscher comme assistant de caméra.

Henriette Gonnermann a fait ses débuts au cinéma ici, pour Maly Delschaft , Zwei unter Millionen était la dernière œuvre.

La conclusion du film "Le riche propriétaire s'enrichira grâce à l'acquisition du commerce tandis que le pauvre serveur restera dans sa condition sociale" est confirmée par le proverbe cité à la fin du film par le père de Karl "Le diable chie toujours au même endroit" (Der Teufel scheißt immer auf den größten Haufen). Ceci est à rapprocher de l'Effet Mathieu et de la phrase de l'Évangile selon Matthieu : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. »[4].

Notes et références
  1. (de) Liz-Anne Bowden, Buchers Enzyklopädie des Films, hrgg., Luzern und Frankfurt/M, der deutschen Ausgabe von Wolfram Tichy, S. 887,
  2. (de) Klaus Brüne, Lexikon des Internationalen Films Band 9, S. 4477, Reinbek bei Hamburg,
  3. (de) Kay Weniger, Das große Personenlexikon des Films die Schauspieler, Regisseure, Kameraleute, Produzenten, Komponisten, Drehbuchautoren, Filmarchitekten, Ausstatter, Kostümbildner, Cutter, Tontechniker, Maskenbildner und Special Effects Designer des 20. Jahrhunderts, Berlin, Schwarzkopf & Schwarzkopf, (ISBN 3-89602-340-3)
  4. Mt 13:12, traduction de L. Segond

Crédit d'auteurs

Liens externes
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