ægilops

ægilops \e.ʒi.lɔps\ masculin invariable

1. (Médecine) (Vieilli) Variante de égilops.
   • On ne lira pas sans fruit la doctrine de Sévère sur l’anthrax ou charbon des paupières (m), non plus que les notions qu’il donne de l’ægilops, maladie qu’il définit un abcès près du grand angle de l’œil (n) ; par où l’on voit que la dénomination d’aegilops n’étoit pas affectée encore à l’anchilops ulcéré. Car qu’on ne pense pas que ce soit de sa part ignorance ou défaut d’exactitude ; Galien prend ce mot dans la même acception, & le fait synonyme d’anchilops. — (Bernard Peyrilhe, François Dujardin, Histoire de la chirurgie, tome second, Imprimerie royale, Paris, 1780)
2. (Agriculture) Variante de égilope.
   • Genre de plante de la grande famille des graminées, sans utilité pour l’homme, sans élégance, et dont trois ou quatre espèces végètent éparses dans les champs des parties méridionales et chaudes de l’Europe. Dédaignée de tout le monde, si ce n’est du botaniste, aux yeux duquel il n’existe point de végétaux méprisables, l’histoire de l’ægilops présente cependant une étrange singularité. — (Encyclopédie moderne ou Bibliothèque universelle de toutes les connaissances humaines, tome premier, P. Duménil, Éditeur, Paris, 1841, 2^e édition)

• France (Toulouse) : écouter « ægilops [Prononciation ?] »

• Plageois, plageois

• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827