Pélagien
: pélagien
Français
Faute d’orthographe
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin | Pélagien \pe.la.ʒjɛ̃\ |
Pélagiens \pe.la.ʒjɛ̃\ |
| Féminin | Pélagienne \pe.la.ʒjɛn\ |
Pélagiennes \pe.la.ʒjɛn\ |
Pélagien
- Variante de pélagien. Note : on ne met pas de majuscule aux noms de croyants → voir juif et Juif.
- Le moine Pélage fonda, il y a peu de temps, la dernière secte connue, celle des Pélagiens, qui se nomment aussi Célestiens, de Célestius, disciple de leur maître. […] Les Pélagiens se montrent à tel point ennemis de cette grâce, qu’à les entendre, l’homme peut, sans elle, observer tous les commandements de Dieu. […] Réprimandé par les frères […], Pélage céda à leurs remontrances, et admit cette grâce : mais, loin de lui donner la préférence, il lui attribuait, par une indigne subtilité, moins de puissance qu’au libre arbitre. (Augustin d’Hippone; « Des hérétiques » -429-, traduction de M. l’Abbé Aubert, 1869)
- Les origines de la pensée et de la théologie jansénistes sont à retrouver dans le combat d’Augustin contre les Pélagiens, quand il insiste « sur la toute-puissance de la grâce divine, sur la misère et la déchéance de l’homme, sur la captivité où la faute originelle a réduit son libre arbitre ». — (J. Koulagna; Histoire de l’Église : De la Réformation à nos jours)
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