apertement

Français

Étymologie

(Date à préciser) De apert, du latin apertus, participe passé du verbe aperīre (« ouvrir »), avec le suffixe -ment.

Adverbe

apertement \a.pɛʁ.tə.mɑ̃\

  1. (Vieilli) (Littéraire) Manifestement, ouvertement.
    • La jeune femme ne se donnait plus la peine de retenir ses larmes : elle pleurait abondamment et apertement.  (Alexandre Dumas, Mes Mémoires, M. Lévy frères, t. 7, 1863, p. 110)
    • Son plan était tracé. Elle subirait, pendant les quelques années qu’il avait encore à vivre, les répugnantes caresses de ce vieillard ; elle lui sacrifierait, non-seulement sa vertu et son honneur, dont elle se souciait peu, mais sa considération, s’il le fallait ; secrètement ou apertement, elle serait sa maîtresse et tomberait au rang de fille entretenue ; mais gare ! il paierait cher cette déchéance.  (Albert Cim, Deux malheureuses, Ollendorff, 1882, p. 122)
    • Les postiches d’aujourd’hui ne se portent plus apertement : s’ils continuent de venir en aide à la coquetterie féminine, si les hommes eux-mêmes leur font de fréquents emprunts, cela ne va point, de part et d’autre, sans quelque mystère et passablement d’hypocrisie.  (Charles Le Goffic, Les Métiers pittoresques, A. Fontemoing, 1903, p. 127)
    • Celle-là n’eût pas gouté qu’un satyre, même rougissant, étalât si apertement ses desseins.  (Richard Jorif, Le navire Argo, éditions Françoise Bourin, Paris, 1987)

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « apertement »
  • France (Toulouse) : écouter « apertement »

Références

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