argol

Voir aussi : Argol

Français

Étymologie

Vient du thibétain. Il fut introduit dans la langue française par le missionnaire catholique Évariste Huc dans ses récits de voyage : Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie, le Thibet et la Chine pendant les années 1844, 1845 et 1846, Paris, Adrien Leclère, 1850

Nom commun

SingulierPluriel
argol argols
\aʁ.ɡɔl\

argol \aʁ.ɡɔl\ masculin

  1. Nom des fientes de bœufs, chevaux, chameaux, moutons, desséchées, avec lesquelles on fait du feu dans les steppes de la Tartarie et de la Mongolie.
    • En quelques minutes, il eut trouvé dans les environs une demi-douzaine de ces fientes de chameau séchées que les Mongols appellent les argols. Il alluma le feu avec des brindilles séchées.  (Guy d'Armen, La Cité de l'or et de la lèpre, in Sur l'autre face du monde et autres romans scientifiques de Sciences et Voyages, Robert Laffont, 1973, p. 410)
    • Les argols de chèvres et de moutons occupent le premier rang. Ils jouissent d'une propriété singulière pour porter le foyer à haute température. Les forgerons et les orfèvres tibétains et tartares les utilisent pour la fonte des métaux : en peu de temps, un morceau de fer placé sur un feu d’argols d'ovins et de caprins est chauffé à blanc.  (Maurice Lelong, Célébration du fumier, Le Jas du Revest-Saint-Martin (Haute-Provence) : chez Robert Morel éditeur, 1966, p. 95)


Traductions

Prononciation

Voir aussi

  • argol sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

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