bɛnɛfin

Bambara

Étymologie

De bɛnɛ («sésame») et fin («noir»).

Nom commun

bɛnɛfin \bɛ̀.nɛ.fi~\

  1. Plante (Hyptis spicigera)[1][2][3].
  2. Plante à fleur bleu violacé foncé (Hygrophila senegalensis).[1]
  3. Plante (Sesame alatum).[2]

Dérivés

  • bɛnɛfincɛfin
  • bɛnɛfinjɔn

Notes

  • "Fumigation : Cet arbuste [Hyptis spicigera], très répandu, est l'une des plantes de Pemba, créateur de la nature brute. Il est utilisé pour différentes purifications. Dans la maison, sa fumée chasse les souillures de caractère familial. En cas de rupture d'interdit, sanctionnée par une maladie, l'eau dans laquelle le benefiŋ a macéré est utilisé pour laver le patient ; on brûle ensuite près de lui sept pieds ou sept rameaux de la plante. Ces pratiques sont répandues dans les régions de Ségou et de Koutiala."[3]
  • "Autres emplois : Le benefiŋ est aussi utilisé pour la conservation des graines de pois (tiganinkuru) et des haricots (syo). Les graines sont placées dans sa fumée ou mélangées aux feuilles de benefiŋ. Cet usage serait lié à l'odeur des feuilles mais il ne paraît pas sans rapports aved les vertus que la religion attribue à la plante."[3]
  • Puisque les variétés à graines noires du sésame (c.à.d. du bɛnɛ propre) ne sont presque pas connues par les cultivateurs en Afrique de l'Ouest, il ne semble pas gue ce nom est utilisé pour les distinguer des variétés à graines blanches/blondes. Cf. bɛnɛjɛ.

Références

  1. Charles Bailleul, Artem Davydov, Anna Erman, Kirill Maslinksy, Jean Jacques Méric, et Valentin Vydrin. Bamadaba : Dictionnaire électronique bambara-français, avec un index français-bambara. 2011–2014.
  2. Gérard Dumestre, Dictionnaire bambara-français, Université de Sorbonne, 1981
  3. R. Pageard, "Plantes à brûler chex les bambara," Journal de la Société des Africanistes, 37(1), 1967.
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