biscoter
Français
Étymologie
- Faisait bistoquer, passé du rouchi en français ; plus avant, du néerlandais besteken (« accrocher, fixer ») dérivé de steken avec le préfixe be- (rabistoquer, « rafistoler, rattacher ») d’où « piquer des ornements sur des habits, parer », « faire des cadeaux, fêter ». De « fêter » est issu le sens de « faire la cour à une femme » puis « faire l'amour ».
Verbe
biscoter \bis.kɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Lutiner (une femme).
- Et nous, irons en Enfer boire le bon vin et biscoter belles garces comme Messaline, Cléopâtre ou Héloïse. — (René Favret, Le Retour de Pantagruel, 1997)
- Et elle m’expliqua plus ou moins clairement tout en accumulant à nos pieds une belle pyramide de kleenex imbibés -que son chat se fit une joie d’écharper aussitôt- que son cher et tendre Gustave qui une semaine auparavant était encore le futur père de ses enfants avait copieusement biscoté avec une charmante demoiselle/pouffiasse/grognasse (re-rayer les mentions pas crédibles) de son boulot. — (site www.vingtenaires.com)
Dérivés
Traductions
Homophones
Références
- « biscoter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
Ancien français
Étymologie
- Du néerlandais - voir ci-dessus.
Verbe
biscoter \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
Variantes
- bichecoter
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage
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