cherté

(Date à préciser) Du latin caritas (« cherté, charité, amour, affection »).

cherté \ʃɛʁ.te\ féminin

1. Prix qui excède de beaucoup le prix ordinaire des choses.
   • Décrire la société gardoise à la sortie de la crise quarante-huitarde, entre 1851 et 1853, c'est tenter de saisir des milieux sociaux dans une phase mouvante, phase de reprise économique d'abord lente, puis plus assurée, de hausse des prix ou, comme on dit alors, de «cherté de vie», période également où se dessine un bilan des perturbations sociales apportées ici par la Révolution de 1848, où le mouvement social tâtonne. — (Raymond Huard, Le Mouvement républicain en Bas-Languedoc: 1848-1881, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1982, p. 27)
   • La cherté des forfaits téléphoniques pour les ultramarins, qui ont souvent de la famille ou des amis dans les Dom ou en métropole, avait été l’un des sujets de mécontentement mis en exergue lors de la grave crise sociale de 2009. — (« Téléphonie mobile : la proposition de l'Arcep pour faire baisser les prix en Outre-mer », LeMonde.fr, 28 juillet 2012)

• France (Lyon) : écouter « cherté »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cherté), mais l’article a pu être modifié depuis.

• chéret
• rechet → voir rechoir
• trèche