culminance

Du radical de culminer, avec le suffixe -ance.

culminance \kyl.mi.nɑ̃s\ féminin

1. Point où quelque chose culmine (surtout au figuré).
   • Ce périodique retour, pareil à la culminance régulière d’un état fiévreux, est, en somme, très naturel. — (Rémy de Gourmont, Sixtine, chapitre XI ; Albert Savine éditeur, Paris, 1890, page 84.)
   • Cette culminance de la passion n’a lieu que rarement, entre personnages d’exception, secondés par des circonstances débonnaires. — (Joséphin Péladan, La décadence latine, tome IV: À cœur perdu, livre IV, Erotikon XIII ; E. Dentu éditeur, Paris, 1892, page 363.)
   • Parvenu à une pareille culminance de mon récit, devait-je changer de chapitre, comme certains changent de slip après de furtives amours, ou bien, n’exploitant pas l’effet, continuer ma marche en avant dans la savane de cette étonnante aventure ? — (Frédéric Dard, La Sexualité, Fleuve noir, Paris, 1971)
   • Elle me demanda si j’avais bien dormi, avec la culminance de ceux qui sont déjà debout depuis des heures et qui sentent bien à vos yeux troubles que vous venez juste de vous lever. — (Serge Joncour, L’écrivain national, Paris, Flammarion, 2014)

• En astronomie, on ne dit que culmination.

• culmination