de bonne prise
Français
Locution adjectivale
de bonne prise invariable
- (Droit) Se dit des navires appartenant à l'ennemi ou chargés de contrebande.
- L'on dit que ce serait une question pour l’amirauté s’il [un vaisseau hollandais] était de bonne prise ou non, ( PELLISSON, Lett. hist. t. I, p. 86. , cité par Littré)
- Vous savez, monseigneur, qu’il est dit dans le traité [avec Tunis] que les bâtiments français seront obligés d’avoir patente du roi ou de l’amiral de France, sans quoi ils seront de bonne prise, ( Duquesne à Seignelay, 1681, dans JAL. , cité par Littré)
- I. - Pour être francisé, un navire armé au commerce ou à la plaisance,[…], doit répondre aux conditions suivantes : 1° Avoir été construit dans le territoire d’un Etat membre de la Communauté européenne, […] à moins qu’il n’ait été déclaré de bonne prise faite sur l’ennemi ou confisqué pour infractions aux lois françaises ; … . (Article 219; Code des douanes français)
- (Par extension) Se dit d’une chose qui peut être ou qui est prise avec justice.
- ….Forçant un château, tout est de bonne prise, (RÉGNIER, Sat. IX. , cité par Littré)
- (Figuré) Peut se dire d’heureux emprunts que fait un écrivain.
- Il a tiré cette scène d’un auteur oublié, cela était de bonne prise, (Dict. de l’Acad. , cité par Littré)
Prononciation
- France (Yvelines) : écouter « de bonne prise »
Voir aussi
Références
- « de bonne prise », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
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