donillage
Français
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
donillage | donillages |
\dɔ.ni.jaʒ\ |
donillage \dɔ.ni.jaʒ\ masculin
- (Archaïsme) Douillage.
- Ce défaut vient du tisserant , lorsqu'il met dans sa navette des trèmes sèches avec des trèmes qui sont fraîches ; parce que les pièces fabriquées de la sorte , allant au moulin, & ces trèmes foulant plus les unes que les autres , les unes s'allongent & les autres se retirent; ce qui cause cette inégalité , qu'on nomme donillage. — (Encyclopédie méthodique : Commerce, tome 2, Paris : chez Panckoucke & Liège : chez Plomteux, 1783, p. 39)
- Le donillage est la mauvaise fabrication des étoffes de laine, qui vient de ce que le tisseur n'y a pas employé des trames de la même qualité dans toute la longueur des pièces. — (Jean-Baptiste Denisart, Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence, tome 12, Paris : chez la Veuve Desaint, 1786, p. 715)
Notes
- Le mot apparait seul ou comme équivalent à douillage dans les dictionnaires du XVIIIe siècle. Il apparait dans le Dictionnaire de l'Académie française de 1835, dont le Complément renvoie douillage (p. 363) vers le mot vedette donillage (p. 360). Il faut attendre 1872-1877 pour que le Littré le considère comme « une fausse lecture » de douillage.
Apparentés étymologiques
Références
- Jacques Savary des Brûlons, Dictionnaire universel de commerce, 1723, tome 2 (D-O), Genève : chez les frères Cramer & Clause Philibert, 1750, p. 93
- François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire Domestique portatif, tome 2, Paris : chez Vincent, 1765, p. 74
- « donillage », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
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