enfariner
Français
Verbe
enfariner \ɑ̃.fa.ʁi.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Poudrer de farine.
- Je me suis tout enfariné dans ce moulin.
- (Par analogie) — Un clown qui s’enfarine le visage.
- La comtesse témoigna le désir de voir la figure enfarinée d’un acteur qui faisait les délices de quelques gens d’esprit, et j’obtins l’honneur de la conduire à la première représentation de je ne sais quelle mauvaise farce. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Châteaubedeau montra son nez enfariné, ses lèvres rougies et il n’osait lever les yeux tant il était penaud. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 60)
Dérivés
- enfarinage
- la bouche enfarinée (avec une sotte confiance, avec un espoir mal fondé et qui sera déçu)
- la gueule enfarinée
- le bec enfariné
- réenfariner
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « enfariner [Prononciation ?] »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (enfariner), mais l’article a pu être modifié depuis.
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