flânage

De flâner avec le suffixe -age.

Panneau d’interdiction de flânage

flânage \flɑ.naʒ\ masculin

1. (Québec) Flânerie, déambulation dans une zone habitée.
   • Selon l’époque, la place du marché est aussi une place publique, un lieu de rendez-vous, de flânage, d’activités culturelles, de fêtes, de cérémonies religieuses, d’assemblées politiques, voire de châtiments... — (Serge Courville et ‎Robert Garon, Québec, ville et capitale, Presses de l’université Laval, page 214)
   • Elle [cette rue] se prête à merveille au flânage et au lèche-vitrine lors des beaux jours ensoleillés. — (Pascale Couture, Ontario, le plaisir de mieux voyager, Livre numérique Ulysse, 2017, rubrique Perth)
2. (Québec) (Par extension) Fait de traîner sans but précis dans un lieu public d’une manière ressentie comme gênante, voire suspecte.
   • Les itinérants sont souvent accusés de violation des règlements municipaux, par le flânage, le bruit et la mendicité. — (Saïd Bergheul, Regards croisés sur l’itinérance, Presses de l’université du Québec, 2015, chapitre 3)
   • J’ai toujours été étonné de voir ces panneaux que l’on peut retrouver un peu partout dans nos villes occidentales et qui interdisent — oh ! grand crime s'il en est un ! — le flânage. Oui, vous avez bien lu, le flânage, fléau de notre monde contemporain… — (Nicolas Mavrikakis, Flâneurs urbains dans les interstices de la ville, Le Devoir, 11/04/2015)
   • Nous partageons un but unique : créer un environnement sécuritaire pour vos clients et votre personnel et réduire le vol, le flânage et le vandalisme. — (Texte de présentation d’une agence de services de sécurité)

Déambulation :

• flânerie

Fait de traîner sans but précis :

• vagabondage