gémellarité
Français
Étymologie
- De gémellaire avec le suffixe -ité
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
gémellarité | gémellarités |
\ʒe.mɛ.la.ʁi.te\ |
gémellarité \ʒe.mɛ.la.ʁi.te\ féminin
- (Sens propre) Gémellité.
- Il existe un second cas de gémellarité qui se produit après la fécondation. La cellule-œuf va, en se divisant, donner naissance à deux embryons différents. Les cellules de ces deux embryons contiennent alors la même information génétique. Les bébés qui en résultent sont de vrais jumeaux. — (Olivier Follain, Nathalie Magneron, Sandrine Meylan & Laurence Monti-Dedieu, sous la direction de Joël Lebeaume, Concours de Professeur des écoles : Sciences expérimentales et technologie, éd. Nathan, 2010, p. 114)
- L'auteur expose que la gémellarité par elle-même ne semble pas prédisposer d'une façon particulière à l’épilepsie. Comme on l'observe chez les épileptiques en général, l’épilepsie des jumeaux est très fréquemment symptomatique de malformations ou d'altérations cérébrales ([…]). — (Commentaire sur « L. Marchand - L'épilepsie chez les jumeaux », dans Le nourrisson: revue d'hygiène et de pathologie de la première enfance, vol. 26, Paris : J.-B. Baillière, 1938, p. 332)
- La gémellarité se rencontre assez fréquemment dans l'espèce humaine; elle varie numériquement dans les différents pays. En France on admet 1 cas de gémellarité sur 80 grossesses […]. — (Georges Morache, Grossesse et accouchement: étude de socio-biologie et de médecine légale, éd. Alcan, 1903, p. 135)
- Ainsi donc, dans les gémellarités dizygotiques chez la Vache, ou bien les deux embryons sont de même sexe, et dans ce cas ils sont tous deux normaux, soit mâles, soit femelles ; ou bien ils sont de sexe différent, mais alors l'un des deux seul est normal, le mâle, tandis que l'autre est un free-martin, c'est- à-dire une femelle, mais une femelle modifiée. — (Journal belge d'urologie, Société belge d'urologie, 1946, p. 453)
- (Figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Il rapporte ainsi le roi au Christ, possesseur de deux natures en une seule personne. Si par nature le roi est un individu (un homme naturel), par grâce, il devient littéralement — encore que momentanément — un homme-Dieu (Kantorowicz 46). C'est dans cette gémellarité que se fonde le pouvoir royal, participant de la nature du pouvoir divin. Comme on peut le voir, les théories de l'Anonyme Normand sont assez éloignées de celle du double corps. — (Francis Assaf, La mort du roi: une thanatographie de Louis XIV, Tübingen : Gunter Narr Verlag, 1999, p. 20)
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