godeler

Français

Étymologie

Altération de gondoler.

Verbe

godeler \ɡɔ.də.le\ intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se godeler)

  1. (Vieilli) Se dit d’une étoffe qui fait des boursouflements.
    • Cette eau dissout le parement et par sa chaleur fixe les fils du tissu dans la position relative que leur a donnée le tisserand ; sans le fixage, les étoffes pourraient se godeler, comme disent les teinturiers, c’est-à-dire qu’une traction exercée sur elles déplacerait les fils et les plisserait  (Paul Poiré, La France industrielle, 1875)
    • Ce travail terminé, on fait sécher les peaux ; mais pour empêcher que le soleil ne les surprenne et que la chaleur ne les dessèche, et ne les fasse ce qu’on appelle godeler, pendant quelque tems [sic], on les étend matin et soir sur un terrain sec et uni, et on les rentre aussitôt qu’on juge qu’il commence à faire trop chaud.  (Jean-Sébastien-Eugène Julia de Fontenelle, Manuel du tanneur, du corroyeur, de l’hongroyeur et du boyaudier, Librairie encyclopédique de Roret, Paris, 1833 (2e édition))
  2. (Picardie) Se dit d’une corde qui se replie sur elle-même en formant une sorte de faux nœud.

Traductions

Homophones

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