hypercontinental

(milieu XX^e siècle) De hyper- et continental.

hypercontinental \i.pɛʁ.kɔ̃.ti.nɑ̃.tal\

1. Extrêmement continental (surtout dans le sens climatologique).
   • On ne s’étonnera donc pas de voir les isohyètes de 250 mm (fig. 80) circonscrire d’une part un domaine hypercontinental en Asie, entre la Caspienne et la Chine orientale, et délimiter d’autre part dans l’extrême Nord de l’Amérique comme de l’Asie, des domaines arctiques arides au-delà du 60^e parallèle. — (Charles Pierre Peguy, Précis de climatologie, Masson & C^ie, 1961)
   • Malheureusement, en dehors de ces travaux soviétiques, qui portent sur des régions de climat hypercontinental, on manque encore gravement de données numériques sur les actions chimiques en milieu périglaciaire. — (Jean Tricart, André Cailleux, Traité de géomorphologie, tome 2 : Le Modelé des régions périglaciaires, Société d’édition d’enseignement supérieur, 1967)
   • Le climat hypercontinental lui donne un maximum estival très marqué […] — (Annales de géographie numéros 545 à 550, A. Colin, 1989)
   • Les géographes français distinguent couramment le continental de l’hypercontinental (Estienne et Godard), le continental modéré du continental sibérien et ce dernier du continental excessif (George), ou encore les climats russo-polonais, sibérien et yakoute (Viers et Vigneau). — (Laurent Touchart, La Russie et le changement climatique : une nouvelle géographie du froid, L’Harmattan, Paris, 2011)

• hyper-continental

• ultracontinental