jinglard
Français
Étymologie
- (1854) Voir ginglard.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
jinglard | jinglards |
\ʒɛ̃.glaʁ\ |
jinglard \ʒɛ̃.ɡlaʁ\ masculin
- (Populaire) (Désuet) Variante orthographique de ginglard.
- Le jinglard n'est ni bleu, ni rouge, ni blanc. Il est national, rose comme une jeune fille, raide comme un huissier. Le jinglard fait rire et chanter. Place au jinglard, parce qu’il est naturel ; place au jinglard, puisqu’il possède, comme dit l’illustre Rabelais, sa petite vertu médicale : il vous tient constamment le corps en joie et santé. — (Pierre Bry, Le jinglard, Jean Raisin : revue joyeuse et vinicole, 15/10/1854, page 30)
- La guinguette ? L’endroit où l’on buvait sec le guinguet, le ginglet, le jinglard, le petit vin récolté souvent sur les coteaux parisiens d’Argenteuil à Suresnes et de Belleville à Montreuil. — (Maurice Le Ruel, L’enceinte fortifiée de Paris est appelée à disparaître, Almanach illustré du Petit Parisien, 1914, page 26)
Dérivés
- rejinglard (même sens)
Références
- Alfred Delvau, Dictionnaire de la langue verte, Dentu, 1866, pages 263-264
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