leveur

Dérivé de lever avec le suffixe -eur.

leveur \lə.vœʁ\ masculin (pour une femme on dit : leveuse)

1. Celui qui lève.
   • Le trieur dʼépis et le leveur de balles, deux hommes d’âge, se disputaient : cela avait commencé à propos de religion et maintenant ils se reprochaient des choses anciennes. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1914)
2. (Pêche)(Vieilli) Membre de l'équipage d'un bateau de pêche, chargé de vendre le poisson.
3. Dans les anciennes usines de papier, ouvrier chargé de puiser la pâte à papier dans les cuves pour la verser dans les langes.
4. (Droit féodal) Celui qui était chargé de percevoir, de lever les impôts.
5. (Imprimerie) Leveur de lettres : Ouvrier typographe. On dit aussi leveur de clous.
6. (Argot)(Vieilli) Escroc qui accostait sur les quais des gares parisiennes les étrangers ou les provinciaux naïfs, et sous prétexte de les aider, les volait ou les dupait.
   • Le charriage à la descente du train. Se pratique communément à l'arrivée des trains dont débarquent les provinciaux. Comporte, pour être accompli, un leveur et un bonnard. — (La Pègre, E.Villiot, Paris 1912)

• « leveur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
• Inspiré du Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes Paris 1904