modifiabilité

(XIX^e siècle) De modifiable.

modifiabilité \mɔ.di.fja.bi.li.te\ féminin

1. Qualité de ce qui est modifiable.
   • XXII L’homœopathie a donc deux circonstances qui favorisent son activité :
     1° La di vis[i]on atomistique d’un grain en millions d’atomes), ce qui met en liberté l’esprit ou la qualité du médicament.
     2° La modifiabilité infinie de l’esprit nerveux, qu’il suffit déjà d’un atome pour mettre en oscillation. — (Jean Baptiste Baillière, Archives de la médecine homœopathique, volume 2, Paris, 1835)
   • Et pour donner une apparence plus concrète à cette expression abstraite, je décrirai cette augmentation de la modifiabilité de l’organisme comme un retour à la plasticité primitive, cette plasticité demeurant latente tant que dure l’état normal, mais susceptible d’être réveillée par la suggestion. — (Frederic William Henry Myers, La Personnalité humaine, sa survivance, ses manifestations supranormales, Félix Alcan, 1905)
   • L’irréversibilité c’est d’abord la non modifiabilité du passé, ou plus exactement l’indestructibilité des événements arrivés (mais non celle de leurs effets). — (Revue des sciences philosophiques et théologiques, tome 69, 1985)
   • L’approche modifiante active, inversement, considère l’individu comme changeable, c’est-à-dire, modifiable, et considère une telle modifiabilité comme la condition sine qua non pour son adaptation ultime à la société en général. — (Psychologie scolaire numéros 63 à 71, Association française de psychologues scolaires, 1988)
   • modifiabilité : mesure de la facilité avec laquelle des modifications peuvent être apportées à un programme. — (ISO/IEC 2382-7:2000)
   • Feuerstein, quant à lui, emploie le terme « modifiabilité cognitive ». — (Elena Bodrova, Deborah Leong, Les Outils de la pensée : L'Approche vygotskienne dans l’éducation, 2011)

• mutabilité