moricaud
Français
Étymologie
- (Date à préciser) Dérivé de more (XVIe siècle), avec influence du latin médiéval mauriscus, (« mauresque »).
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | moricaud \mɔ.ʁi.ko\ |
moricauds \mɔ.ʁi.ko\ |
Féminin | moricaude \mɔ.ʁi.kod\ |
moricaudes \mɔ.ʁi.kod\ |
moricaud \mɔ.ʁi.ko\ masculin
Variantes orthographiques
Nom commun
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | moricaud \mɔ.ʁi.ko\ |
moricauds \mɔ.ʁi.ko\ |
Féminin | moricaude \mɔ.ʁi.kod\ |
moricaudes \mɔ.ʁi.kod\ |
moricaud \mɔ.ʁi.ko\ masculin
- (France) (Familier) et (Souvent péjoratif) Personne au visage de couleur brune.
- Mais c’est donc le médecin des charbonniers, ce moricaud-là ?’’ — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Allons, soyez sage, moricaud, lui dit le pirate, restez tranquille ici, si vous ne voulez pas recevoir une balle dans la tête. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Vous ne pensez pas sans doute, comme la plupart de ces moricauds, que Brahma et Vichnou vont descendre de l’Empyrée pour jeter les Anglais à la mer. — (Alfred Assollant, Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, Première partie, 1867, 9e édition, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1898, ch. XVIII, p. 263)
- Le moricaud est panné, en ce moment ; je crois qu’il a perdu au jeu. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- – Sergent, sergent !
– Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce que tu me veux, moricaud ? — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 316.) - Ce n’est pas dans un voyage de trois mois, au bras d’un bel officier à moustaches qui s’amuse à choquer sa famille avec la présence d’une moricaude, qu’on peut tout à fait découvrir la province française au début du nouveau siècle. — (Robert Brasillach, La Conquérante, Première partie, ch. ier, Librairie Plon, 1943, p. 6)
- Voilà, j'ai eu un accident de voiture. Et je cherchais du secours, quand je suis tombé sur une bande de moricauds en train de s'entretuer. Des moricauds, avec les figures marron-jaune, vous savez. Moricauds. Et surtout un gros huileux, frisotté, avec des petits yeux cruels, avec des lunettes noires. Une vraie tête d'assassin ! — (Gérard Oury, Les Aventures de Rabbi Jacob, 1973)
Variantes orthographiques
Prononciation
- France (Toulouse) : écouter « moricaud »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (moricaud), mais l’article a pu être modifié depuis.
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