oui-da

(1396) oïl dea ; (1606) ouy da ; mot composé de oui et de da.

oui-da \wi.da\

1. Oui, bien sûr, c’est ça.
   • Un jour qu’elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire. — Oui-da, ma bonne mère, dit cette belle fille. — (Charles Perrault, Les Fées, 1697)
   • — Oui-da, acquiesça le plus âgé des manants. Il faut qu’on finisse notre affaire, le temps file. — (Andrzej Sapkowski, Le Baptême du feu, 1996 – traduction par Caroline Raszka-Dewez, Bragelonne, 2010)

• oui da
• oui dà (Désuet)
  • — […] Cet original-là n’a pas plus envie de se faire prêtre que moi d’aller me pendre.
    — Oui dà ! Si on prenait Mam’zelle Clorinde pour juge, elle dirait peut-être qu’il mérite moins d’être cloîtré que toi d’être pendu. — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, I, 6, p. 78)
• oui-dà (Désuet)

• « da », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage