philologique

Français

Étymologie

(1666) Mot dérivé de philologie avec le suffixe -ique.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
philologique philologiques
\fi.lɔ.lɔ.ʒik\

philologique \fi.lɔ.lɔ.ʒik\ masculin et féminin identiques

  1. Relatif à la philologie.
    • « – Ah ! par exemple, dit le prince, je l’ai si bien gourmé que voilà mes propres paroles, dit M. de Beaufort avec toute la majesté que vous lui connaissez : « Mon cher Chavigny, vous êtes blâmable de prêter secours à un drôle comme ce Mazarin. »
      « – Ah ! Monseigneur, s’écria le second, je comprends, c’est gourmander que vous avez voulu dire.
      « – Gourmander, gourmer, que fait cela ? dit le prince ; n’est-ce pas la même chose ? En vérité, vos faiseurs de morts sont bien pédants ! »
      On rit beaucoup de cette erreur philologique de M. de Beaufort, dont les bévues en ce genre commençaient à devenir proverbiales, et il fut convenu que, l’esprit de parti étant exilé à tout jamais de ces réunions amicales, d’Artagnan et Porthos pourraient railler les princes, à la condition qu’Athos et Aramis pourraient gourmer le Mazarin.
       (Dumas, Vingt ans après, 1845)
    • Il faudrait écrire un livre si l'on voulait entrer dans le détail des considérations philologiques qui plaident pour un développement sérieux des études relatives aux idiomes populaires répandus sur toute la surface du domaine français.  (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, p.XIX)
    • Je m'instruis de mon mieux aux dissertations philologiques de Jacques Boulenger, d'André Thérive et des savants alcooliques du Grammaire Club.  (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Puisque nous sommes sur le terrain philologique ou linguistique, et que nous venons de tuer un coucou, oiseau qui dans tous les pays a reçu un nom onomatopéen, nous allons voir ce que peut la différence d'oreilles. Le coucou s'appelle kounjou en chinois; kouti en tibétain; koukouchka en russe; kakou en dialecte tarantchi; pakou en ousbeg.  (Gabriel Bonvalot, De Paris au Tonkin à travers le Tibet inconnu, Éditions Olizane, 2008, p. 420)
    • La littérature tatare et kiptchake (ou ancien tatar) en caractères arméniens constitue une part intégrante de la culture arménienne et possède une valeur philologique certaine.  (Claude Mutafian, Arménie, la magie de l'écrit, ‎Centre de la Vieille Charité , éd. Somogy, 2007, p. 338)

Apparentés étymologiques

Voir aussi

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (philologique), mais l’article a pu être modifié depuis.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.