rapporteure
Français
Étymologie
- Féminin de rapporteur.
Nom commun
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | rapporteur \ʁa.pɔʁ.tœʁ\ |
rapporteurs \ʁa.pɔʁ.tœʁ\ |
Féminin | rapporteure \ʁa.pɔʁ.tœʁ\ |
rapporteures \ʁa.pɔʁ.tœʁ\ |
rapporteure \ʁa.pɔʁ.tœʁ\ féminin
- Femme qui rapporte, qui fait un rapport.
- Ce ne serait rien s’ils n’étaient encouragés dans leur réflexe antédiluvien par Chantal Brunel (UMP), qui, en tant que rapporteure générale de l’Observatoire de la parité, ne trouve rien de mieux, pour aider les femmes à s’imposer au Parlement, que de commencer par les orienter vers le bordel le plus proche. — (L’Humanité, 25 mars 2010)
- La rapporteure spéciale sur les défenseurs des droits humains est profondément préoccupée par les campagnes incessantes de dénigrement et les menaces violentes dirigées contre les personnes qui défendent les droits des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels. — (Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF), Montréal, 18 mars 2010)
Notes
- La féminisation des noms de métiers est un sujet débattu dans la francophonie :
- En Belgique, le gouvernement de la Communauté francophone (Fédération Wallonie-Bruxelles) a publié un arrêté établissant les règles de féminisation[1]. Un guide de féminisation publié par la Communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles) existe également[2] ;
- En France, le Gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis 1986[3]. De son côté, l’Académie française condamne la plupart de ces féminisations et ne recommande pas leur utilisation[4][5] ;
- Au Québec, l’Office québécois de la langue française encourage l’utilisation de forme féminine pour les noms de métiers[6] ;
- En Suisse, le canton de Genève a voté un règlement en faveur de l’usage des formes féminines des noms de métiers[7].
Variantes
Traductions
Homophones
Prononciation
- France (Toulouse) : écouter « rapporteure »
Références
- Arrêté du Gouvernement de la Communauté française établissant les règles de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre, Fédération Wallonie-Bruxelles, 1993
- « Mettre au féminin – Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre », Fédération Wallonie-Bruxelles, 3ème édition, 2014.
- Circulaire du 6 mars 1998 relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre, Journal officiel de la République française, 1998
- L’Académie française, Féminisation des noms de métiers, fonctions, grades et titres
- L’Académie française, Le français aujourd’hui, paragraphe La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres : controverse
- Questions fréquentes sur la féminisation, Office québécois de la langue française, 2002
- B 2 05.13 : Règlement relatif à l’usage de la forme féminine des noms de métier, de fonction, de grade ou de titre dans les actes officiels (RFém), Genève, 1989
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