rhéophyte

Mot composé de rhéo- et de -phyte.

rhéophyte \ʁe.ɔ.fit\

Une renoncule rhéophyte.

1. (Biogéographie) (Botanique) (Écologie) (Hydrobiologie) Se dit d’une plante soumise ou d’un taxon végétal soumis à un fort courant d’eau.
   • Chez les espèces rhéophytes submergées à longues feuilles rubanées, ce rapport de la longueur à la largeur est évidemment supérieur, les feuilles pouvant atteindre plus d’un mètre de longueur et dépasser à peine 1 cm de largeur, comme dans le cas de Crinum thaianum du sud de la Thailande ou de C. natans d’Afrique occidentale. — (Patrick Blanc, Folies végétales, 2007, Chêne, p. 38)
   • Un Thévétia, Thevetia peruviana (Pers.) Schumann [= T. neriifolia Juss.] est un arbuste réophyte d’Amérique tropicale, cultivée dans les régions chaudes sous le terme de « Laurier jaune ».— (Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, 2010, page 975)
   • Dans les zones tropicales, les espèces rhéophytes sont très nombreuses et sont aussi bien représentées par des arbres que par des arbustes ou des espèces herbacées. — (Patrick Blanc, Le Mur Végétal, de la nature à la ville, 2011, Michel Lafon, p. 21)

• rhéophile

Une rhéophyte de Madagascar.

rhéophyte \ʁe.ɔ.fit\ masculin ou féminin (l’usage hésite)

1. (Biogéographie) (Botanique) (Écologie) (Hydrobiologie) Plante soumise ou taxon végétal soumis à un fort courant d’eau.
   • La plupart des rhéophytes peuplent les rivières et les ruisseaux exposés en pleine lumière mais de nombreuses espèces se rencontrent néanmoins dans les ruisseaux ne dépassant pas quelques mètres de largeur en sous-bois de forêt tropicale.— (Patrick Blanc, Folies végétales, 2007, Chêne, p. 38)
   • Signalons que les rhéophytes émergées se rencontrent également en milieux ouverts en zone tempérée ; de nombreuses espèces de saules et de lauriers-roses en constituent de bons exemples. — (Patrick Blanc, Le Mur Végétal, de la nature à la ville, 2011, Michel Lafon, p. 21)

• limnéphyte