séide
Français
Étymologie
- (début du XIXe siècle) Translittération du prénom arabe سعيد, Saïd [1] donnant Séide, personnage de Voltaire dans Le Fanatisme, ou Mahomet le prophète, inspiré de Zayd ibn Harithah[2], esclave affranchi et fils adoptif de Mahomet. Voir Zayd.
Nom commun
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
séide | séides |
\se.id\ |
séide \se.id\ masculin et féminin identiques
- Fanatique aveuglément dévoué à un chef, une cause ou à un parti.
- Soudry fils, qui, depuis deux ans, occupait le principal siège du ministère public, était un séide de Gaubertin. — (Honoré de Balzac; Les Paysans, 1823)
- Les six séides du maréchal d’Ancre avaient, la veille, tiré au sort le cheval demeuré dans les écuries de l’hôtel. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- La loi y est au mieux laissée au hasard, la plupart du temps appliquée par des magistrats autoproclamés et épaulés par des séides qu’ils recrutent eux-mêmes. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
Traductions
- Anglais : henchman (en) (2:(Par extension))
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (séide), mais l’article a pu être modifié depuis.
- Auguste Brachet, An etymological dictionary of the French language , Oxford, Clarendon Press, 1873, Introduction, p. xxxvii
- « séide », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.