sidérurgie

(1812)[1] Du grec ancien σιδηρουργία, sidêrourgía (« travail du fer »), dérivé de σιδηρουργός, sidêrourgós (« forgeron »).

sidérurgie \si.de.ʁyʁ.ʒi\ féminin

1. (Sidérurgie) Industrie du fer et de l’acier.
   • C'est ainsi que la quasi-totalité des prix des grands produits industriels connaissent au XIX^e siècle un trend orienté à la baisse. Dans la sidérurgie française par exemple, les « fers et aciers ouvrés » passent de l’indice 100 en 1850 à l’indice 72 en 1911. — (Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle : 1780-1880, Éditions du Seuil, 1971, p.84)
   • Dans cette France de la III^e République, l’avenir de l'économie s'écrit en grande partie dans les Ardennes. Les start-up de l’époque se dénichent dans la sidérurgie ou la forge. Les entrepreneurs les plus en vue se nomment Deville ou Wendel. — (Thibaut de Jeagher, L'Usine nouvelle a 120 ans, dans L'Usine nouvelle, n°3266, 15 décembre 2011, page 8)

• sidérurgique
• sidérurgiste

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• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sidérurgie)