venette
: Venette
Français
Étymologie
- Diminutif du vieux français vene ou vesne : vesse.
Nom commun
venette \və.nɛt\ féminin (pluriel à préciser)
- (Populaire) Peur, inquiétude, alarme.
- Mais, not’maître, votre figure si pâle de la venette que vous venez d’avoir, mais votre belle calèche anglaise couverte de boue, ça va sembler drôle, on jasera. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834, in Romans et Nouvelles, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1952, p. 1193)
- Ah ! notre cher Théodose m’a donné une fière venette ! — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1855)
- Mais à la vue du bonhomme, Grippeminaud, pris de venette, saute à l’escabelle, puis à la huche, puis à la corniche, puis à l’écoinçon, puis à la huitaine, puis au lit. — (Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1924, p. 48)
Dérivés
- avoir la venette (avoir peur)
- donner la venette (inspirer de la peur)
Voir aussi
- venette sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (venette), mais l’article a pu être modifié depuis.
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