vulnerant omnes ultima necat
Français
Étymologie
- Locution-phrase latine utilisée en français : voir la section latine.
Locution-phrase
vulnerant omnes ultima necat \vul.ne.ʁɑ̃t ɔm.nɛs yl.ti.ma ne.kat\
- Phrase anciennement placée sur les cadrans d’horloge ou solaires des édifices publics ou des églises.
- L’HORLOGE
Vulnerant omnes, ultima necat.
La voiture fit halte à l’église d’Urrugne,
Nom rauque, dont le son à la rime répugne,
Mais qui n’en est pas moins un village charmant
Sur un sol montueux perché bizarrement :
C’est un bâtiment pauvre, en grosses pierres grises,
Sans archanges sculptés, sans nervures ni frises,
Qui n’a pour ornement que le fer de sa croix,
Une horloge rustique et son cadran de bois,
Dont les chiffres romains, épongés par la pluie,
Ont coulé sur le fond que nul pinceau n’essuie.
Mais sur l’humble cadran regardé par hasard,
Comme les mots de flamme au mur de Balthazar,
Comme l’inscription de la porte maudite,
En caractères noirs une phrase est écrite ;
Quatre mots solennels, quatre mots de latin,
Où tout homme en passant peut lire son destin
« Chaque heure fait sa plaie, et la dernière achève. » — (Théophile Gautier, L’Horloge in Revue des Deux Mondes, 1841, page 659. Texte procuré par Wikisource : s:fr:Espagne - L’Horloge, consolation, sérénade, le roi solitaire, un tableau de Valdès Léal et s:fr:Page:Revue des Deux Mondes - 1841 - tome 28.djvu/663 pour la page.)
- L’HORLOGE
Latin
Étymologie
Locution-phrase
vulnerant omnes ultima necat \ˈwul.ne.ɾant ˈom.nes ˈul.ti.ma ˈne.kat\
- Phrase anciennement placée sur les cadrans d’horloge ou solaires des édifices publics ou des églises.
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