Louis-Joseph de Montcalm

Louis-Joseph de Saint-Véran, marquis de Montcalm-Gozon, né le 28 février 1712 à Candiac, dans le Gard (Royaume de France) et mort le 14 septembre 1759 à Québec (Nouvelle-France) est un aristocrate et un militaire français. Fils de Louis-Daniel de Montcalm et de Marie-Thérèse-Charlotte de Lauris de Castellane, il épouse Angélique Louise Talon de Boulay avec laquelle il aura 10 enfants.

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Louis-Joseph de Montcalm-Gozon
Marquis de Montcalm

Portrait de Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759) par Théophile Hamel d'après une peinture anonyme, vers 1865.

Naissance
au château de Candiac (aujourd'hui Vestric-et-Candiac dans le Gard), Royaume de France
Décès  47 ans)
Québec, Nouvelle-France
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Royaume de France
Arme infanterie cavalerie
Grade Lieutenant général des armées
Années de service 17211759
Commandement Commandant en chef des armées en Nouvelle France
Conflits Guerre de Succession de Pologne
Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Faits d'armes Siège de Kehl (1733)
Siège de Philippsbourg (1734)
Bataille de Fort Chouagen
Bataille de Fort William Henry
Bataille de Fort Carillon
Bataille de Beauport
Bataille des Plaines d'Abraham
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Lieutenant-Général et commandant en chef des forces armées françaises en Nouvelle-France, il est mieux connu pour ses campagnes à la défense du Canada entre 1756 et 1759. Sa mort, conjuguée à celle de son adversaire James Wolfe, lors de la bataille des Plaines d'Abraham en a fait un symbole de la Conquête au Canada et des défaites glorieuses en France.

Biographie

Origines familiales

Le château où naquit Montcalm, à Candiac.

Issu de la lignée des Montcalm-Gozon, Montcalm est membre de la noblesse d'épée. Cette petite noblesse, souvent désargentée, forme l'essentiel du corps des officiers français de l'Ancien Régime. Né au château de sa famille à Candiac, dans le sud du Royaume, il hérite à la mort de son père en 1735, lui aussi militaire, du titre de Marquis de Montcalm-Gozon, de Baron de Gabriac ainsi que des seigneuries de Saint-Veran, Candiac, Tournemine, Vestric, Saint-Julien et d'Arpaon. Il est baptisé à Vauvert, ville proche, dont un hameau porte aujourd'hui son nom. À l'âge adulte, il sera décrit comme petit, au teint olivâtre et aux yeux foncés. Son fort caractère est mentionné par tout ses contemporains qui écriront sur lui[1].

Début de carrière militaire et Guerre de Succession de Pologne

La famille ne tirant que peu de revenus de leurs terres, il suit rapidement les traces de son père, lieutenant-colonel au régiment de Vendôme, et y est reçu enseigne dès l'âge de 9 ans. Passionné par la carrière des armes et soucieux de faire honneur à son nom, il s'avère être militaire dans l'âme. Il est promu capitaine à 17 ans et combattra lors de la Guerre de Succession de Pologne (1733-1738) où il prendra part à plusieurs sièges dont ceux de Kelh et de Philippsbourg[2]. Il y développera les solides compétences en poliorcétique qu'il démontrera lors de ses campagnes en Nouvelle-France.  

Guerre de Succession d'Autriche (1740-1748)

Le marquis de Montcalm en tenue militaire.

Il prend par la suite part à la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748) comme aide de camp du Marquis Philippe-Charles de la Fare, lieutenant-général[3]. Cet habile tacticien est employé aux points les plus difficiles des campagnes du Maréchal de Belle-Isle et sera essentiel à la prise de Prague en 1741, à sa défense et son évacuation en 1742. Il commanda l'arrière-garde qui couvrit l'évacuation de l'armée française, mission parmi les plus délicates à exécuter pour toute armée. Montcalm est blessé lors de ces opérations mais continue à combattre au milieu de ses hommes. Remis, il achète le grade de colonel du régiment d'Auxerrois en 1743, et en prend le commandement sur le front d'Italie. Après quelques engagements mineurs où son régiment fit belle figure, il fut engagé dans la désastreuse bataille de Plaisance (1746). Les forces franco-espagnoles furent écrasées par l'armée autrichienne du General Browne. Dans la défaite, Montcalm se crée une réputation en ralliant par deux fois son régiment en retraite et en subissant 5 blessures au corps à corps. Les traces de ces coups de sabre seront d'ailleurs relevées sur son squelette au XIXe siècle. Il écrira « Heureusement aucun de ces coups de sabre n'est dangereux, quoique j'aie perdu mon sang en abondance, ayant eu une artère coupée. Mon régiment, que j'avais rallié deux fois, est anéanti[4]. ». Aux mains de l'ennemi, il est libéré lors d'un échange de prisonniers et promu brigadier, signe que sa bravoure lors de la déroute de Plaisance n'était pas passée inaperçue et que ses soutiens familiaux, et surtout ceux de sa femme, étaient bien vus de la Cour. Il est de nouveau envoyé en Italie où il participe à la bataille de l'Assiette aux côtés de plusieurs des régiments qui combattront sous ses ordres plus tard en Nouvelle France. Cet assaut sur des positions fortifiées sera une sanglante défaite pour les armées françaises pourtant bien supérieure en nombre. Le marquis reçoit une balle en plein front qui le met hors de combat pour le reste du conflit. À la paix, les vestiges de son régiment sont fusionnés avec d'autres unités, lui faisant perdre son commandement. Marque de la confiance de la Cour, on lui confie la création d'un nouveau régiment de cavalerie à son nom en 1749.

À la tête des armées de Nouvelle-France (1756-1759)

Montcalm s'opposant au massacre des militaires qui évacuent Fort William Henry avec femmes et enfants, gravure des années 1870.

Alors que la guerre de 7 ans apparaît imminente à la cour de Versailles, les combats ont déjà commencés depuis longtemps en Amérique du Nord. Si la France remporte encore quelques beaux succès, notamment à Fort Necessity avec la capture de Georges Washington ou à la Monongahela avec la mort du général Braddock et la destruction de son armée, il apparaît clairement que la guerre change de nature en Amérique. Britanniques et Français envoient en effet des milliers de soldats réguliers, équipés comme pour une guerre européenne pour renforcer leurs forces coloniales. Là où les batailles se jouaient entre quelques dizaines, voire parfois quelques centaines, de combattants, ce sont des régiments entiers qui débarquent à Québec, Halifax ou Boston pour poursuivre en Amérique les guerres de leurs monarques en Europe. La capture du Baron de Dieskau, commandant en chef en Nouvelle-France, lors de la défaite du Lac Georges coïncide avec une augmentation marquée du nombre de soldats réguliers envoyés dans la colonie. Il faut donc remplacer Dieskau par un militaire professionnel et fiable, capable de s'adapter à la petite guerre dans les colonies et de défendre les nombreux forts qui composent la Nouvelle-France. Montcalm, promu maréchal de camp, est choisi malgré ses évidentes réticences. Il écrira : «Je crus devoir accepter une commission aussi honorable que délicate qui assurait la fortune de mon fils, objet intéressant pour un père, commission que je n'avais ni désirée ni demandée[5]». Il prend également du temps à négocier une rente de veuve pour son épouse, si les choses devaient mal tourner.

Le choix s'avère bon. Il connaît bien la petite guerre pour avoir affronté en Bohême et au Piémont des adversaires la pratiquant. Il est de plus expérimenté dans la guerre de siège et les aspects logistiques des campagnes militaires. Montcalm se montrera un habile organisateur et un fin tacticien, économe du sang de ses hommes et audacieux dans la conduite des opérations. Il quitte Brest sur La Licorne, à la tête des renforts envoyés cette année-là par Louis XV au Canada. Il est entouré d'officiers professionnels et d'ingénieurs, notamment le Chevalier de Lévis, le colonel de Boulamarque ou un aide de camp promis à un grand avenir, Louis-Antoine de Bougainville.

Le temps des victoires.

À peine débarqué, Montcalm se retrouve en conflit[6] avec le gouverneur général Vaudreuil sur la stratégie à employer. Montcalm voudrait rester sur la défensive et tenir le temps que la France remporte la guerre en Europe. Vaudreuil au contraire veut garder la guerre le plus loin possible du cœur de la Nouvelle-France et préconise l'offensive par une intensification de la petite guerre sur les frontières des colonies britanniques. Vaudreuil l'emportant hiérarchiquement, Montcalm doit lancer dès la fin de l'été 1756 les opérations. Il remporte une grande victoire à Fort Chouagen (Fort Oswego pour les Britanniques) sur la rive méridionale du lac Ontario le , détruisant la place forte et faisant plus de 1700 prisonniers tout en ne perdant qu'une trentaine d'hommes. Cette victoire pousse les Iroquois à conserver une certaine neutralité tout en coupant aux Britanniques l'accès au Lac Ontario et à une des voies d'invasion possible du Canada. La campagne de 1757 le voit couper une autre voie d'invasion lorsqu'il surprend la garnison de 2 500 hommes du Fort William Henry et la force à la reddition grâce à l'emploi de son artillerie de siège, une nouveauté en Amérique. La destruction de la base logistique britannique sur le lac Champlain est ternie par le célèbre «massacre de Fort William Henry». Ne se sentant pas tenus par la promesse des Français de respecter les honneurs de la guerre, les alliés amérindiens présents s'en prennent à de petits groupes d'isolés après la reddition. Contrairement à la légende, Montcalm interviendra rapidement pour faire cesser les violences et fera escorter les prisonniers vers les lignes britanniques par ses soldats. Révolté par la violence et la cruauté des combats en Amérique du Nord, il tentera à plusieurs reprises de les modérer[7].

Le miracle de Carillon

Fort Carillon aujourd'hui
Le marquis de Montcalm après sa victoire

L'année 1758 voit un effort militaire intense de la Grande-Bretagne, qui envoie près de 10 000 hommes en renfort en Amérique. Décidé à venger William-Henry, le général anglais Abercrombie mène 16 000 hommes vers Fort Carillon puis Montréal tandis que Amherst et Wolfe mènent le siège de Louisbourg. Mal renseigné vu l'absence de ses alliés amérindiens, envoyés en mission sur d'autres fronts par Vaudreuil, Montcalm n'a avec lui que 3 600 soldats. Fortifiant ses positions à la manière des Sardes lors de la bataille du col de l'Assiette, il parsème le champ de bataille d’abattis et de barricades, afin de désorganiser les régiments ennemis et de les exposer le plus longtemps possible au feu de ses hommes retranchés en hauteur. C'est un carnage. Après plusieurs heures de combat, les Britanniques se retirent, certains régiments ayant perdu la moitié de leurs hommes. Montcalm, en bras de chemise, aura été en première ligne tout au long de l'affrontement, motivant ses hommes et combattant à leurs côtés. Une bannière religieuse présente sur le champ de bataille parmi les miliciens canadiens engagés ce jour-là serait à l'origine du drapeau actuel du Québec.

Le siège de Québec (1759)

Reconstitution des troupes coloniales françaises à Québec

La victoire surprenante de Carillon donne un nouvel aura à Montcalm et accroit son crédit à la cour de Versailles, où les généraux victorieux sont assez rares à l'époque. Acclamé comme le «sauveur du Canada», il est promu Lieutenant-Général et reçoit du Roi le commandement suprême en Amérique du Nord. Il n'a plus à écouter les ordres de Vaudreuil, avec qui les relations n'ont fait qu'empirer avec les années et les victoires. Devant une situation d'infériorité numérique écrasante et une situation logistique préoccupante (Frégault a bien démontré que le Canada était alors en pleine famine[8]), il décide d'abandonner les positions françaises et de se replier vers la vallée du Saint-Laurent et de s'y fortifier comme dans une redoute le temps que la guerre finisse[9]. La chute de Louisbourg en 1758 laissant à penser que Québec est la prochaine cible de l'ennemi, il y concentre son armée au début de l'été, tandis que les miliciens affluent. On en comptera bientôt près de 10 000 en armes, ce qui en fait une des plus grandes mobilisations d'une population civile en cas de guerre de l'histoire occidentale. Incertain de la valeur de son armée, affaiblie par les privations et le manque de renfort, il soutient le siège de Québec durant tout l'été, repoussant plusieurs fois les débarquements des hommes de Wolfe, moins nombreux mais beaucoup mieux armés et entraînés. La campagne, habilement menée, épuise l'armée britannique et la saigne en de futiles assauts frontaux sur les forces françaises fortifiées et protégées par l'artillerie de la capitale. Une tentative plus importante que les autres de débarquement par les Britanniques débouche sur une bataille générale, à Montmorency, remportée par les Français. Les temps froids approchant, Wolfe se résout à jouer quitte ou double en débarquant à l'Anse-au-Foulon.

Bataille des Plaines d'Abraham

Débarquement surprise à l'Anse au Foulon

Aussitôt prévenu de la réussite du débarquement anglais, Montcalm rameute les forces qu'il a directement sous la main afin d'intervenir avant que Wolfe ne puisse fortifier sa position. Il craint en effet qu'une fois retranchés, les Britanniques ne bloquent ses lignes de ravitaillement vers Montréal et ne puissent être délogés. Ses troupes n'ont en effet plus que 2 jours de vivres. Dans une décision encore aujourd'hui controversée, il décide de passer à l'attaque sans attendre d'avoir concentré ses forces, dont l'élite n'était pas présente avec lui. L'assaut, mal coordonné et mené avec des bataillons réguliers dont les recrues locales ne sont pas entraînées à la guerre à l'européenne, est repoussé avec de lourdes pertes et provoque la fuite de l'armée française. Tandis que les miliciens canadiens et amérindiens couvrent la retraite en infligeant de lourdes pertes aux Britanniques dont leur général, Wolfe, le marquis tente de rallier ses hommes, mais est touché par une balle dans le dos, qui ressort par son bas-ventre après avoir perforé les reins[10]. Se sachant condamné, il est transporté dans la ville pour y recevoir les derniers sacrements et mettre en ordre ses affaires. Il dira au frère du chirurgien, Joseph Arnoux, qui était apothicaire ces paroles restées célèbres:

Montcalm blessé à la bataille des plaines d'Abraham et ramené à Québec.

Combien de temps me reste-t-il à vivre ?

— Quelques heures à peine.

— Tant mieux, je ne verrai pas les Anglais à Québec.

Louis-Joseph, marquis de Montcalm et lieutenant général du roi en Nouvelle-France s'éteindra à Québec le 14 septembre 1759 à 5 heures du matin.

La mort de Montcalm démoralisera les défenseurs de Québec, qui abandonneront sans plus de résistance la ville aux Anglais. Malgré la contre-offensive française le printemps suivant et la victoire de Sainte-Foy, les Britanniques seront bientôt maîtres de tout le Canada, dont l'annexion dans l'Amérique du Nord britannique sera définitivement instituée par le traité de Paris en 1763.

Controverses.

Depuis sa mort, le Marquis et sa responsabilité dans la chute de la Nouvelle-France font l'objet de critiques. Dès la fin de la bataille, Bougainville et Lévis se sentent obligés de défendre leur général dans leur correspondance avec la France. Son successeur, le Chevalier de Lévis écrit quelques mois plus tard :«On impute à M. de Montcalm d'avoir trop divisé l'armée, et d'avoir attaqué trop tôt les ennemis sans avoir rassemblé toutes les forces qu'il aurait pu avoir. Je dois à sa mémoire, pour assurer la droiture de ses intentions, de dire qu'il a cru ne pouvoir faire mieux; mais malheureusement les généraux ont toujours tort, quand ils sont battus.[11]». L'aide de camp de Montcalm, de Bougainville, écrit de son côté dans son journal que « Mr le marquis de Montcalm mourut le lendemain de ses blessures. Il avait fait une campagne digne de Mr de Turenne, et sa mort fait nos malheurs[12] ». De tels éloges à un vaincu sont à considérer. Lors des procès sur la perte du Canada, le gouverneur de Vaudreuil se verra en effet reprocher son incapacité à travailler avec Montcalm tandis qu'il se défendra en jetant sur le général l’opprobre de la défaite.

Si l'historiographie anglo-saxonne[13],[14] présente régulièrement Montcalm comme le glorieux adversaire de leur héros national Wolfe, l'historiographie canadienne-française fut moins tendre avec le général. Les grands historiens nationalistes (Frégault, Lacoursière, Groulx) imposeront l'idée d'un général français rigide et borné, incapable de s'adapter aux méthodes de guerre des Amérindiens, qu'il méprise, et ignorant les conseils avisés des officiers originaires de la colonie pour se concentrer sur la guerre en dentelle européenne[15]. Depuis quelques années, le portrait s'est nuancé fortement. On y voit un officier entretenant de bonnes relations avec Canadiens et Amérindiens, se pliant aux coutumes locales et tentant d'améliorer la vie de ses hommes et l’entraînement des milices locales. Sa responsabilité dans la défaite des Plaines d'Abraham est également nuancée par l'étude du siège de l'été 1759, mené de main de maître par le marquis dans une situation très délicate. Surpris par le risque insensé pris par Wolfe dans la nuit du 13 septembre, sa décision fut défendue par tous les autres officiers généraux du siège. Retranchée au sommet de l'Anse-au-Foulon, l'armée britannique pouvait couper le ravitaillement de la ville et bombarder le mur terrestre de la ville déjà en fort mauvais état. La malchance plus que l'incompétence est alors pointée du doigt dans la recherche des responsables de la Conquête.

Armoiries

  • Écartelé, aux 1 et 4 d'azur à trois colombes d'argent becquées et membrées de gueules ; aux 2 et 3 de sable à la tour d'argent sommée de trois tourelles du même; qui est de Montcalm ; brochant sur le tout de gueules à la bande d'azur bordée d'argent et à la bordure componée du même, qui est de Gozon.
  • Couronne de marquis
  • Sa devise est « Mon innocence est ma forteresse ».

Galerie

Célébration

Montcalm représenté par Sergent-Marceau parmi les Portraits des grands hommes, femmes illustres et sujets mémorables de France, 1786 - 1792.

Annexes

Bibliographie

  • Henri Cauvain, Le grand vaincu - Dernière campagne du marquis de Montcalm au Canada, collection Hetzel, 1883, 295 pages (ASIN B001CEHNQW).
  • Charles Perry Stacey, Québéc, 1759 : Le siège et la bataille, Presses de l'Université de , Québec, novembre 2018
  • Jean-Pierre Poussou, « Montcalm et la perte du Canada », Stratégique, no 50, (lire en ligne).
  • Henri-Raymond Casgrain, Les Français au Canada, Tours, Mame, , 214 p.
  • de Baudan, À la mémoire de Montcalm : pèlerinage franco-canadien à Notre-Dame de Vauvert (Gard) où fut baptisé Montcalm le 6 mars 1712, souvenirs et documents, Montpellier, E. Montane, , 72 p.
  • Thomas Chapais, Le marquis de Montcalm (1712-1759), Québec, J.P. Garneau, , 696 p. (lire en ligne).
  • Emmanuel Grellet de la Deyte, Une sœur de Montcalm : la présidente de Lunas, d'après les documents originaux et trois lettres inédites du marquis de Montcalm, Nevers, G. Vallière, , 23 p.
  • Louis-Joseph de Montcalm, Lettres du marquis de Montcalm au chevalier de Lévis, , 240 p.
  • Eugène Guénin, Montcalm, Paris, Challamel, , 127 p. (lire en ligne).
  • Louis-Joseph de Montcalm, Journal du marquis de Montcalm durant ses campagnes en Canada de 1756 à 1759, Québec, Imprimerie de L. J. Demers & frère, , 626 p. (lire en ligne).
  • Félix Martin, Le marquis de Montcalm et les dernières années de la colonie française au Canada (1756-1760), Paris, Téqui, .
  • Alexandre Héron, Montcalm et la défense du Canada : réponse au discours de réception de N. Christophe Allard, Rouen, Imprimerie de Espérance Gagniard, , 32 p. (lire en ligne).
  • Edmond Falgairolle, Montcalm devant la postérité : étude historique, Paris, Challamel aîné Éditeur, , 196 p. (lire en ligne).
  • Tibulle Hamon, « Un héros de la guerre de Sept Ans : le marquis Louis de Montcalm », Revue des deux mondes, , p. 858-894.
  • Charles de Bonnechose, Montcalm et le Canada français : essai historique, Paris, Hachette, , 209 p. (lire en ligne).
  • Louis-Joseph de Montcalm, Relation de la défense des retranchements sur la hauteur de Carillon, à environ six cents toises du fort, le 8 juillet 1758, , 7 p. (lire en ligne).
  • Jean d'Elbée, « La revanche de Montcalm : le chevalier de Lévis », La Revue hebdomadaire, , p. 487-507.
  • Pierre Roubaud (faussaire), Lettres de Monsieur le marquis de Montcalm, gouverneur-général en Canada : à Messieurs de Berryer & de La Molé, écrites dans les années 1757, 1758, & 1759, avec une version angloise, J. Almon, (lire en ligne).
  • Joy Carroll, Wolfe et Montcalm : la véritable histoire de deux chefs ennemis, Montréal, Éditions de l'Homme, , 362 p. (ISBN 2-7619-2192-5).
  • (en) Maurice Sautai (trad. John S. Watts), Montcalm at the Battle of Carillon (Ticonderoga, July 8th, 1758), Fort Ticonderoga Museum, , 83 p.
  • Montcalm, général américain. Dave Noël, Boréal, Montréal, 2018, 381 pages.

Filmographie

Dans le film de 1992, Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) de Michael Mann, son rôle est interprété par l'acteur et réalisateur français, Patrice Chéreau. Le mythe de Montcalm responsable du massacre de Fort William-Henry y est perpétué malgré sa fausseté.

Sources

  1. (en) Joy Caroll, Wolfe et Montcalm: la véritable histoire de deux chefs ennemis, montreal, éditions de l'homme, , 362 p. (ISBN 2-7619-2192-5), p. 49-50
  2. (en) C.P. Stacey, Quebec, 1759, Toronto, à propos, , 465 p., p. 25
  3. Michel Thévenin, « Dave Noël, Montcalm, général américain, Québec, Boréal, 2018, 382 p. », Recherches sociographiques, vol. 60, no 3, , p. 27 (ISSN 0034-1282 et 1705-6225, DOI 10.7202/1075162ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Claude Bélanger, « Quebec History », sur faculty.marianopolis.edu (consulté le )
  5. Louis Joseph de Montcalm, Journal du Marquis de Montcalm durant ses campagnes en Canada de 1756 à 1759, Québec, imprimerie de L-J Demers et Frère, , 626 p., p. 18
  6. Edmond Dziembowski, La guerre de sept ans, Paris, éditions Perrin, , 670 p. (ISBN 978-2-89448-816-4), p. 147
  7. Gilles Havard, Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique Française, Flammarion, , 869 p., p. 633-634
  8. Guy Frégault, La guerre de la conquête, Montréal, Fides, , 514 p. (ISBN 978-2-7621-2989-2), p. 292
  9. (en) Matthew C Ward, The battle for Quebec 1759, Editions Tempus, , 286 p., p. 51
  10. Michel Thévenin, « Dave Noël, Montcalm, général américain, Québec, Boréal, 2018, 382 p. », Recherches sociographiques, vol. 60, no 3, , p. 254 (ISSN 0034-1282 et 1705-6225, DOI 10.7202/1075162ar, lire en ligne, consulté le )
  11. François Gaston de Lévis, Lettres du chevalier de Lévis concernant la guerre du Canada;1756-1760, Montréal, CO Beauchemin et fils, rue saint paul, , 473 p., p. 244-245
  12. Louis-Antoine de Bougainville, Écrits sur le Canada, Septentrion, , 428 p. (ISBN 9782894483046, DOI 10.14375/np.9782894483046, lire en ligne), p. 343
  13. (en) Fred Anderson, Crucible of war, New York, Vintage book, , 862 p., p. 135
  14. (en) William M. Fowler Jr., Empires: the seven years' war and the struggle for north america, Vancouvert, Douglas and McIntyre, , 332 p., p. 95
  15. Laurent, ... Veyssière, Bertrand, ... Fonck et Impr. Sepec), La guerre de Sept ans en Nouvelle-France, PUPS, dl 2011 (ISBN 978-2-84050-777-2 et 2-84050-777-3, OCLC 780272975, lire en ligne), p. 23
  16. « Présentation - Dalzon » (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes


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