SYRIZA

SYRIZA (en grec : ΣΥΡΙΖΑ / SYRIZA, Συνασπισμός Ριζοσπαστικής Αριστεράς – Προοδευτική Συμμαχία / Synaspismós Rizospastikís Aristerás – Proodeftikí Simachía, soit « Coalition de la gauche radicale - Alliance progressiste ») est un parti politique grec.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Ciriza.

Coalition de la gauche radicale – Alliance progressiste
(el) Συνασπισμός Ριζοσπαστικής Αριστεράς – Προοδευτική Συμμαχία

Logotype officiel.
Présentation
Président Aléxis Tsípras
Fondation 2004 (coalition)
(parti)
Siège 1 Eleftherias Sq., 105 53 Athènes (Grèce)
Organisation de jeunesse Jeunesse SYRIZA
Slogan « Nous tournons une page »
(grec moderne : Γυρίζουμε σελίδα)
Positionnement Centre gauche[1],[2] à gauche[3],[4],[5]

Historique
Gauche radicale[6] à extrême gauche[7],[8],[9]

Idéologie Socialisme démocratique[10]
Populisme de gauche[11]
Écosocialisme[10],[12]
Altermondialisme[12]
Euroscepticisme[13],[14]
Laïcisme[15]
Anticapitalisme[16],[17]
Patriotisme économique[18]
Social-démocratie[19]
Affiliation européenne Parti de la gauche européenne
Groupe au Parlement européen GUE/NGL
Couleurs Rouge (officiellement)
Saumon (usuellement)
Site web www.syriza.gr
Représentation
Députés
85  /  300
Députés européens
6  /  21
Gouverneurs régionaux
1  /  13

SYRIZA trouve ses origines dans une coalition de partis de gauche et d'extrême gauche fondée en 2004. Celle-ci comprenait un large spectre de formations politiques (treize au total) et de politiciens indépendants, comme des communistes pro-européens (eurocommunisme), des écologistes, des socialistes et des eurosceptiques. Aléxis Tsípras, ancien président de Synaspismós, le mouvement le plus important de la coalition, en devient le président le . La coalition est transformée en parti en 2013. SYRIZA est membre du Parti de la gauche européenne[20].

En 2012, SYRIZA devient la deuxième force politique de Grèce au Parlement et le principal parti d'opposition au gouvernement d'Antónis Samarás. Il devance le parti du Premier ministre (Nouvelle Démocratie) lors des élections européennes de 2014, en obtenant 26,58 % des suffrages et six sièges[21]. À la mi-2014, des sondages d'opinion indiquent que SYRIZA est devenu le parti le plus populaire du pays.

Lors des élections législatives de 2015, il obtient 36,3 % des voix et une quasi-majorité de sièges au Parlement[22]. Douze membres du parti sont membres du gouvernement Tsípras.

En 2019, SYRIZA perd quasiment la moitié de ses sièges, redevenant (4 ans après son accession au pouvoir - avec 86 sièges), un parti d'opposition derrière Nouvelle Démocratie de Kyriákos Mitsotákis.

SYRIZA est décrit comme un parti antisystème[23], dont le succès a créé « une onde de choc dans l'Union européenne »[24]. Bien que sa ligne politique soit moins radicale qu'à ses débuts, il est parfois décrit comme populiste[25]. Il est également considéré comme un parti eurosceptique[14], bien qu'il ne prône pas la sortie de la Grèce de la zone euro ou de l'Union européenne[26]. En outre, bien que le parti compte de nombreux adhérents de religion chrétienne, il défend la laïcité et dénonce les privilèges dont bénéficie l'Église orthodoxe de Grèce en tant que religion d'État[27].

Composition et orientations politiques

Composition politique

Ancien président de SYRIZA, Alékos Alavános, parlant à Athènes.

En 2015, sont effectivement membres de SYRIZA les partis et organisations politiques suivantes[28].

Idéologie

Affiche électorale de SYRIZA de 2007. L'affiche défend les valeurs de l'écosocialisme. « Leur « développement » brûle nos forêts »).

Le parti se réfère principalement aux principes du socialisme démocratique et de l'anticapitalisme.

La principale composante de SYRIZA, Synaspismós, se revendique également de l'écosocialisme[35] et de l'eurocommunisme[36], mais au sein de la coalition il y a aussi des réalités politiques bien différentes qui se réfèrent plus ou moins explicitement au maoïsme et au trotskysme[37].

En ce qui concerne les politiques économiques, SYRIZA s'est toujours déclaré contre les politiques néolibérales de l'Union européenne et, en général, les institutions économiques internationales. Le parti politique propose pour y contrer une « justice sociale » et une « protection des droits fondamentaux »[38],[39],[40].

Le parti SYRIZA, qui depuis sa fondation a porté des idées féministes et antiracistes, se définit comme « un mouvement antifasciste et antinazi »[41].

SYRIZA met au centre de son programme légalisation du mariage homosexuel et des politiques en faveur du droit d'asile pour les immigrés.

Parmi les points défendus par SYRIZA, on peut citer[42] :

  • Renégocier la dette publique.
  • Augmenter l'impôt sur le revenu à 75 % sur tous les salaires au-dessus de 500 000 .
  • Interdire aux policiers de porter des masques et des armes à feu durant les manifestations. Réviser la formation des policiers sur les questions sociales.
  • Introduire une taxe sur les transactions financières et une taxe spéciale sur les produits de luxe.
  • Réduction drastique du budget militaire.
  • Augmenter le salaire minimum jusqu'à 750  par mois.
  • Nationalisation des hôpitaux privés et des banques.
  • Création d’un impôt progressif sur les propriétés étendues.
  • Soins médicaux, et pharmaceutiques gratuits, pour les chômeurs sans assurance.
  • Programme de repas subventionnés pour 300 000 familles sans revenus.
  • Électricité gratuite pour 300 000 foyers.
  • Abolir les privilèges fiscaux dont jouissent l'Église et les armateurs.
  • Combattre le secret bancaire et la fuite des capitaux à l’étranger.
  • Utiliser les bâtiments du gouvernement, des banques et des églises pour loger les sans-abri.
  • Ouvrir des cafétérias dans les écoles publiques pour offrir un petit-déjeuner et un déjeuner gratuits aux enfants.
  • Égalité de rémunération entre hommes et femmes.
  • Réformer la constitution pour garantir la séparation entre l'Église et l'État et la protection du droit à l'éducation, à la santé et à l'environnement.
  • Retrait des troupes grecques d'Afghanistan et des Balkans: pas de soldat en dehors des frontières de la Grèce.
  • Abolir les accords de coopération militaire avec Israël. Soutenir la création d'un État palestinien sur les frontières de 1967.
  • Fermer toutes les bases étrangères en Grèce et quitter l'OTAN.
  • Autoriser le mariage homosexuel.

En , un député de SYRIZA, Tasos Kourakis présente au Parlement grec un projet de loi qui prévoit la séparation de l'Église et de l'État, jamais réalisé dans le pays. Des projets comme ceux-ci montrent la forte présence des idées laïques au sein du parti, soutenues par ses membres[43].

Positionnement politique

Opposé à l'orientation libérale de la politique de l'Union européenne actuelle, SYRIZA est, à son arrivée au pouvoir, décrit par les journalistes et commentateurs politiques, comme appartenant à l'extrême gauche[7],[8],[9] ou à la gauche radicale[44],[45],[46].

Cependant, son acceptation des mesures d'austérités imposées par la troïka amènent certains observateurs à ne plus le considérer comme un parti de gauche radicale ou d'extrême gauche mais au contraire à le percevoir comme un parti de centre gauche dans sa manière de gouverner[1]. Fin , le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon a demandé l'exclusion de SYRIZA du Parti de la gauche européenne, estimant que la formation grecque se compromettait avec le « diktat de la Commission européenne »[47].

Histoire

Création

Le processus de formation de SYRIZA fut lent et long. Le parti trouverait ses origines dans l'« Espace de dialogue pour l'unité et l'action commune de la gauche » (Χώρος Διαλόγου για την Ενότητα και Κοινή Δράση της Αριστεράς) né en 2001 pour débattre de questions telles que la guerre au Kosovo ou les privatisations.

Cet Espace amena à la création de coalitions électorales pour les élections locales de 2002. Une de ces coalitions les plus efficaces fut celle menée dans la circonscription d'Athènes-Le Pirée par Manólis Glézos.

La naissance officielle de SYRIZA est cependant liée aux élections législatives de 2004 [réf. souhaitée]. Les membres de l'Espace créèrent en effet alors un programme qui pourrait servir à une alliance électorale. Les partis fondateurs de cette alliance sont le Synaspismós, la Gauche du renouveau écologique et communiste (AKOA), la Gauche ouvrière internationaliste (DEA), le Mouvement de la gauche unifiée dans l'action (KEDA) (une scission du KKE), les Citoyens actifs (une organisation proche de Manólis Glézos).

SYRIZA recueillit 241 539 voix (3,3 %) et six députés, tous membres du Synaspismós, ce qui entraîna des tensions dans la coalition.

Crise et réconciliation

Les petits mouvements membres de SYRIZA accusèrent le Synaspismós de ne pas tenir l'engagement pré-électoral selon lequel un des élus démissionnerait pour permettre à Yannis Banias, représentant de l'AKOA, de siéger. La Gauche ouvrière internationaliste fit alors scission, ainsi que le Synaspismós qui décida de faire dorénavant cavalier seul pour les élections européennes de 2004.

Finalement, en , le 4e congrès du Synaspismós décida de revenir au sein de SYRIZA. Cette volonté fut matérialisée par l'élection d'Alekos Alavanos à la tête du Synaspismós.

La coalition se rapprocha encore plus lors de l'organisation du 4e Forum social européen de à Athènes.

Élections législatives de 2007

SYRIZA, à laquelle se joignit la KOE, un mouvement communiste, ainsi qu'Intervention écologique, créa la surprise en recueillant 360 000 voix, soit plus de 5 %, et obtint 14 sièges principalement dans les grandes villes.

Échec aux élections européennes et nouvelle crise

Aléxis Tsípras, représentant de SYRIZA.

En , SYRIZA était créditée par divers sondages de 7,5 % des intentions de vote. Mais la coalition obtint moins de 5 % des voix aux élections européennes. Alekos Alavanos blâma le nouveau représentant du Synaspismós, Aléxis Tsípras, pourtant son ancien protégé et successeur à la tête du Synaspismós. Il lui reprocha d'avoir nommé en tête de liste un eurosceptique convaincu. La coalition entra alors en crise[48]. Une partie en sort en 2010 pour fonder un nouveau parti, la Gauche démocrate (Grèce).

Élections d'octobre 2009

Lors des élections législatives anticipées du 4 octobre 2009, SYRIZA obtint 315 627 voix, soit 4,60 % (- 0,44) et 13 députés à la Vouli (- 1).

Élections législatives anticipées de mai 2012

Lors des élections législatives anticipées du 6 mai 2012, SYRIZA fit une percée plus ample que prévu par les sondages avec 1 061 265 voix, soit 16,78 % (+ 12,18) et 52 députés à la Vouli (+ 39), et, à la suite de l’effondrement du PASOK (13,2 %, 41 députés), devint la première force à gauche et la deuxième du pays, derrière la Nouvelle Démocratie (18,85 %, 108 députés) et devant le PASOK[49].

Sa représentante Sofía Sakoráfa fut la parlementaire qui obtint le plus grand nombre de suffrages[50].

De la coalition au parti unitaire

Comme le système politique grec n'accorde la prime majoritaire (50 députés en plus de ceux élus à la proportionnelle intégrale) qu'aux partis politiques, et non pas aux coalitions de partis, SYRIZA décida de se transformer en parti politique. Le , le parti « SYRIZA Front Unioniste Social » (ΣΥΡΙΖΑ Ενωτικό Κοινωνικό Μέτωπο) fut déclaré auprès du procureur de la Cour suprême [réf. souhaitée]. L'emblème resta le même et le président de ce nouveau parti toujours Aléxis Tsípras. Il était géré et représenté par un comité directeur de 19 membres[51],[52]. Cette modification de statut semblait nécessaire pour pouvoir bénéficier des 50 sièges réservés au parti qui arrive en tête, les coalitions de partis étant apparemment exclues de ce dispositif[réf. souhaitée].

Il est à noter que SYRIZA avait auparavant réussi à former une alliance avec Pacte social (en)[53].

Des discussions avec les Verts écologistes et Antarsya n'ont pas non plus abouti[54].

Élections législatives de juin 2012

Lors des élections législatives grecques du 17 juin 2012, SYRIZA connut à nouveau une très forte progression de plus de 60 %, obtenant 1 655 053 voix soit 26,89 % des suffrages exprimés. Elle gagna 19 sièges supplémentaires à la Vouli pour atteindre un total de 71 députés.

Le parti Nouvelle Démocratie réussit cependant à la devancer et parvint à former avec le PASOK et la Gauche démocrate (DIMAR) une coalition favorable au maintien des engagements envers l'UE, la BCE et le FMI, tout en insistant sur la nécessité de renégocier les termes du « mémorandum » conclu. La SYRIZA a fait entendre qu'elle est prête à une « opposition constructive » à cet égard.

Les députés de Syriza reversent une partie de leurs indemnités à l’organisme grec Solidarity4all, qui finance les cuisines et les pharmacies sociales, les dispensaires militants, les programmes de soutien juridique, etc[55].

Évolution en 2013

Le , en déplacement dans la ville de Patras, Alekos Alavanos annonça son intention de créer un nouveau parti à gauche, qui participerait aux prochaines élections séparément de SYRIZA et dont l'axe programmatique central serait la sortie de la Grèce de la zone euro (qui est également une revendication du KKE). Il proposerait la mise en place d’un « Plan B » : « interruption de tout paiement destiné à satisfaire les « créanciers » du pays, sortie de l'euro et réintroduction d’une monnaie nationale, autrement dit des liquidités massivement injectées sur le marché intérieur lui permettant déjà une certaine reprise du marché intérieur, et le renforcement des capacités d'exportation »[56]. Le parti Plan B, scission de SYRIZA, est créé en [57].

SYRIZA prévoit d'organiser son Congrès en afin de changer son mode d'organisation. Ce Congrès devrait être l'occasion de fusionner les composantes de la coalition en un seul parti[58]. Ce changement est nécessaire eu égard au mode de scrutin législatif grec qui accorde une prime majoritaire en termes de siège au parti arrivé en tête des suffrages[59].

Programme de Thessalonique

À l'occasion de l'exposition commerciale internationale de Thessalonique, qui s'est déroulée le , le président de SYRIZA, Aléxis Tsípras dévoile une série de mesures économiques contre l'austérité. Celles-ci constitueront le programme de Thessalonique, les bases de l'engagement économique de la coalition de gauche en cas de victoire aux élections[60].

2015 : l'accession au pouvoir

Lors des élections législatives grecques du 25 janvier 2015, SYRIZA, présenté comme le parti anti-austérité, gagne les élections en recueillant 36,34 % des suffrages et 149 sièges de députés, manquant la majorité absolue à la Vouli de 2 sièges[61], mais en devançant Nouvelle Démocratie de plus de 8,5 points.

Aléxis Tsípras choisit de former un gouvernement de coalition avec les Grecs indépendants, une formation politique composée de dissidents de l'aile droite de Nouvelle Démocratie opposés aux mesures d'austérité[62].

Lors de la période de tension dans les négociations internationales en juin autour de la crise de la dette publique grecque, SYRIZA soutient le « non » lors du référendum grec de 2015 proposé par le Premier ministre. Cependant Yánis Varoufákis doit démissionner du gouvernement[63]. Le , la très grande majorité des députés du parti apportent leur soutien aux ultimes propositions du gouvernement, dont certaines ont une tonalité austéritaire, ce qui conduit quelques déçus à manifester leur déception place Syntagma[64].

Le , 25 députés, principalement issu du courant Plate-forme de gauche[65], menés par Panayiótis Lafazánis, qui n'acceptent pas l'accord avec la Troïka[66], quittent SYRIZA et fondent un nouveau parti, appelé Unité populaire[66].

Exercice du pouvoir

Bien que remportant les élections législatives de 2015 sur un programme anti-austérité, Aléxis Tsípras s'est vu dans l'obligation d'appliquer des mesures d'austérité comme la hausse de la TVA, le recul de l'âge de la retraite à 67 ans de manière rétroactive et la baisse des retraites des fonctionnaires[67].

Ce retournement se justifie pour Tsípras par sa volonté d'éviter un scénario catastrophique d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Ses choix n'entament toutefois pas la confiance des délégués du parti qui le reconduisent très largement à la tête de Syriza avec plus de 90 % des voix[68].

2019 : perte du pouvoir

À la suite des élections législatives du 7 juillet 2019 provoquées par sa défaite aux élections européennes du 26 mai, le parti  passant de 149 à 86 sièges  perd la majorité au profit de Nouvelle Démocratie (158 sièges / 300). Selon Fabien Perrier, certains cadres de SYRIZA étaient persuadés de remporter les élections[69].

Organisation interne

Présidents

Cabinet fantôme

En 2012, le parti a constitué un cabinet fantôme (« σκιώδης κυβέρνηση ») pour aligner l'organisation de son opposition à celle du gouvernement[70].

Personnalités

  • Ioánnis Dragasákis (né en 1947), vice-Premier ministre de 2015 à 2019.
  • Georgios Helakis (en) (né en 1964), journaliste sportif.
  • Yánis Varoufákis (né en 1961), économiste, ministre des Finances en 2015[71]
  • Níkos Xydákis (né en 1958), journaliste, ancien rédacteur en chef du journal Kathimerini, secrétaire d'État à la Culture en 2015.

Congrès

Congrès Année Président élu
1er 2013 Aléxis Tsípras (74,04 %)
2e 2016 Aléxis Tsípras (93,54 %)

Résultats électoraux

Élections parlementaires

Année Voix % Sièges Rang Gouvernement
2004 241 539 3,3
6  /  300
4e Opposition
2007 361 211 5,0
14  /  300
4e Opposition
2009 315 627 4,6
13  /  300
5e Opposition
mai 2012 1 061 282 16,8
52  /  300
2e Opposition
juin 2012 1 655 022 26,9
71  /  300
2e Opposition
janvier 2015 2 245 503 36,3
149  /  300
1er Tsípras I
septembre 2015 1 926 526 35,5
145  /  300
1er Tsípras II
2019 1 781 174 31,5
86  /  300
2e Opposition

Élections européennes

Année Voix % Sièges Rang Groupe
2009 240 898 4,7
1  /  22
5e GUE/NGL
2014 1 518 608 26,6
6  /  21
1er GUE/NGL
2019 1 343 816 23,8
6  /  21
2e GUE/NGL

Notes et références

  1. (en) SYRIZA: From ‘Subversion’ to Centre-Left Pragmatism. Global Dialogue. Volume 6, issue 4. Author - John Milios. International Sociological Association. SAGE Publications. Published December 2016
  2. « La Grèce célèbre la Pâque orthodoxe, après le "calvaire" de l'austérité », sur Courrier international (consulté le )
  3. Yiannos Katsourides, Radical Left Parties in Government : The Cases of SYRIZA and AKEL, Palgrave Macmillan, , p. 58
  4. Donatella della Porta (dir.), Movement Parties Against Austerity, John Wiley & Sons,
  5. (en) Işıl Zeynep Turkan İpek, The Impact of SYRIZA Politics on Turkish-Greek Relations, Lexington Books, , p. 43
  6. (en) Rachel Donadio, « Leftist Party’s Rise Upends Greek Political Order », sur nytimes.com, (consulté le ) : « On the spectrum, Syriza falls between the Greek Communist Party, which never broke with Moscow during the cold war and rejects the euro and the European Union, and the Socialist Party, known as Pasok, which is seen as more of a patronage network than an ideology. Syriza is an umbrella of leftist parties ranging from softer-line communists to Marxists to social democrats. The “radical” in its Greek name translates more accurately as “nontraditional.” ».
  7. Arnaud Leparmentier, « Syriza ou le masque de Solon », lemonde.fr, 21 janvier 2015
  8. « Grèce : le parti d'extrême-gauche Syriza favori mais… », francetvinfo.fr, 30 décembre 2014
  9. Thierry Portes, « Syriza, des poupées russes communistes au parti unifié », Le Figaro, samedi 24 / dimanche 25 janvier 2015, page 2
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  71. « Yanis Varoufakis : « Il aurait mieux valu que la Grèce fasse faillite » », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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