Union démocratique du centre
L'Union démocratique du centre (en allemand : Schweizerische Volkspartei, SVP[Note 1], en italien : Unione Democratica di Centro, UDC et en romanche : Partida Populara Svizra, PPS[Note 1]) est un parti politique suisse conservateur et nationaliste, classé de la droite[19],[20],[21],[22],[23] à l'extrême droite[24],[25],[26],[27].
Pour les articles homonymes, voir UDC.
Il se positionne comme le plus à droite de tous les partis représentés au gouvernement. Il est le parti le plus représenté au Conseil national, avec plus du quart des sièges, et dispose également de six conseillers aux États sur quarante-six. Il possède un conseiller fédéral de 1971 à 2003 puis deux élus jusqu'en 2008, lorsque Eveline Widmer-Schlumpf[Note 2] et Samuel Schmid[Note 3] sont exclus dans le premier cas ou fassent sécession dans le second cas. Le , Ueli Maurer est élu pour remplacer Samuel Schmid, donnant ainsi à l'UDC à nouveau un siège au Conseil fédéral. Le , le Vaudois Guy Parmelin est élu à la place de la PBD Eveline Widmer-Schlumpf et entre en fonction le . L'UDC occupe dès lors deux sièges au Gouvernement.
Courant 2008, l'aile modérée de plusieurs sections cantonales de l'UDC ont lancé un processus de scission vis-à-vis du parti suisse, les sections grisonne et bernoise ayant franchi le pas en vue de fonder le Parti bourgeois-démocratique (PBD).
Le parti est présidé par Marco Chiesa, qui succède à Albert Rösti en 2020.
Histoire
Fusion de 1971
L'Union démocratique du centre naît le de la fusion de trois partis : le Parti des paysans, artisans et indépendants (PAB), fondé à Zurich en 1917 sous le nom de Parti des paysans (il obtient un conseiller fédéral en 1929 et est renommé PAB en 1937 lors de la constitution d'un parti suisse à partir des sections de Zurich et de Berne; en Suisse romande, le parti s'appelle alors Parti des paysans, artisans et indépendants/PAI) et les deux Parti démocratique de Glaris et des Grisons[28]. Du fait de cette filiation, l'UDC est souvent surnommée dans la presse « parti agrarien ».
Phénomène Blocher
Alors que la plupart des sections, notamment la section bernoise, de loin la plus forte en termes d'électeurs, se confortent sur une ligne centriste et très consensuelle, la section zurichoise va peu à peu prendre de l'importance en affirmant une ligne nettement plus à droite. Celle-ci adopte une ligne autonome face au parti national après l'élection de Christoph Blocher à sa présidence en 1977. Elle récupère, après le retrait de James Schwarzenbach de la présidence du Mouvement républicain en 1978, les restes de cette formation. Dans ses campagnes, l'UDC zurichoise va se concentrer sur les thèmes de l'asile, de la drogue et de la sécurité dans un style politique dynamique. Elle s'efforce aussi d'améliorer l'organisation du parti : cours pour les cadres, recrutement actif des jeunes, travail dans la presse, amplification de sa visibilité sur la scène politique. Elle joue ainsi un rôle déterminant dans le développement du parti national au cours des années 1990[28].
1992 : l'ascension
À partir de 1992, sous la direction de la section cantonale zurichoise et de son président Blocher, l'UDC connait une nouvelle mutation fondamentale[28].
En 1992, l'UDC est quasiment l'unique parti politique à se battre contre l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen (EEE), un projet du Conseil fédéral qui visait à faire entrer à terme la Suisse dans l'Union européenne. Elle remporte le référendum qu'elle a lancé contre l'EEE. Cette victoire des urnes permet à l'UDC de se revendiquer comme la gardienne de l'indépendance suisse et de la neutralité suisse[28].
En même temps, elle reprend le thème de la défense d'une politique d'immigration restrictive : la même année, elle lance pour la première fois de son histoire une initiative populaire « Contre l'immigration clandestine », qui sera rejetée en 1996[28].
Douze nouvelles sections cantonales sont créées entre 1991 et 2001. L'organisation nationale est consolidée, un agenda politique commun est déterminé, les campagnes électorales et de votations sont unifiées[28].
Après avoir stagné pendant plus de cinquante ans, l'UDC passe de 11,9 % aux élections au Conseil national en 1991 à 28,9 % en 2007; une évolution unique depuis l'introduction de la proportionnelle en 1919[28].
Le parti devient le premier du pays en nombre d'électeurs et son groupe parlementaire le plus important de l'Assemblée fédérale ; l'UDC est ainsi à l'origine d'un changement fondamental du système suisse des partis. Dans les parlements cantonaux, elle passe de 297 sièges en 1991 à 563 en 2011[28].
Le parti a moins de succès aux élections du Conseil des États. La progression au Conseil national se fait en partie en absorbant l'électorat de deux petits partis de droite : les Démocrates suisses (précédemment Action nationale) et le Parti de la liberté. L'UDC se développe depuis au détriment des partis de droite comme le Parti radical-démocratique (PRD), la plus ancienne formation politique de la Suisse moderne, et du Parti démocrate-chrétien (PDC)[29]. Le parti a obtenu 11,1 % des voix en 1991, 15 % en 1995 et 22,5 % en 1999. Jusqu'au début des années 2000, l'UDC s'est développée presque uniquement dans les cantons alémaniques alors que l'aile paysanne existante dans les cantons romands restait stable. Mais il a fortement progressé en Suisse romande lors des élections fédérales de 2003. À la suite de celles-ci, le , son chef Christoph Blocher est élu au Conseil fédéral au détriment de Ruth Metzler-Arnold du PDC, un parti de centre droit. En imposant Blocher contre la candidate officielle du PDC, l'UDC bouleverse la « formule magique » de mise depuis 1959, c'est-à-dire la règle mathématique régissant la composition du Conseil fédéral avec une logique proportionnelle. Toutefois, cette règle aurait pu être appliqué dès les élections législatives de 1999, année où l'UDC est devenue la première force politique suisse tout en ne disposant au Conseil fédéral que d'un seul siège, alors que le PDC, relégué à la quatrième place, y détenait deux sièges. Blocher prend la tête du Département fédéral de Justice et Police jusqu'au jusqu'à la fin de son mandat. Durant cette période, l'UDC dispose de deux conseillers fédéraux avec Blocher et Samuel Schmid élu en 2000. En 2003, l'UDC obtient avec l'élection de Christoph Blocher un deuxième siège au Conseil fédéral au détriment du PDC.
Premier parti du parlement suisse
Après les élections de 1999 et de 2003, l'UDC est devenue en pour la troisième fois le premier parti suisse par le nombre de ses électeurs et a constitué une fois de plus le principal groupe parlementaire fédéral. Obtenant près de 29 % des suffrages, l'UDC a réalisé un résultat record qu'aucun autre parti n'a obtenu avant elle depuis l'introduction du système proportionnel[28].
À partir de 2003 l'UDC était représentée avec deux conseillers fédéraux au gouvernement du pays. Mais cette double représentation n'était que de courte durée : le le PS, les Verts, le PDC et quelques représentants du PRD forment une alliance pour éjecter Christoph Blocher du Conseil fédéral. Ils mettent ainsi fin au système de la concordance[28]. Les élections fédérales d'octobre 2007 voient le parti faire le choix d'une personnalisation de la campagne autour de son conseiller fédéral controversé. Le parti gagne sept sièges au Conseil national (où il détient alors 62 sièges sur 200), avec 29 % des voix, un résultat jamais atteint par un parti depuis celui des radicaux des années 1920. Il en perd cependant un au Conseil des États. À l'issue de ces élections, Ueli Maurer, alors président du parti et l'un des représentants de la tendance zurichoise (lui-même étant Zurichois), manque son entrée au Conseil des États ; il conservera toutefois facilement son siège au Conseil national[30].
Scission du PBD (2008)
Lors de l'élection du Conseil fédéral, survenue le , l'UDC grisonne Eveline Widmer-Schlumpf, qui n'était pas officiellement candidate pour ce poste, est élue en lieu et place de Christoph Blocher grâce à une alliance entre le Parti socialiste, des Verts et du PDC[31]. Le lendemain, Widmer-Schlumpf confirme qu'elle accepte d'intégrer le Conseil fédéral[32]. Le parti annonce le jour même qu'il entre alors dans une stratégie d'opposition au niveau fédéral[33] même si celle-ci ne fait pas l'unanimité dans ses rangs[34]. C'est pourquoi le groupe parlementaire UDC décide d'exclure la section grisonne après que celle-ci a confirmé son soutien à son ancienne conseillère d'État ; Samuel Schmid était déjà exclu pour sa part de toutes les commissions du parti depuis sa propre élection[réf. nécessaire].
Par la suite, deux partis sont créés aux Grisons : le Bürgerliche Partei Schweiz, formé le en tant que première section de ce qui devrait devenir le Parti bourgeois-démocratique (Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz) et auquel Widmer-Schlumpf se rallie[35], et la nouvelle section de l'UDC grisonne soutenant la ligne du parti national. Le , un autre parti dissident de l'UDC est créé dans le canton de Berne : le Bürgerlich-Demokratische Partei Bern auquel Samuel Schmid annonce se rallier[36]. L'UDC se retrouve ainsi privé de facto de ses deux sièges au Conseil fédéral jusqu'à l'élection, le , d'Ueli Maurer en remplacement de Samuel Schmid.
En élisant le Ueli Maurer au Conseil fédéral, le Parlement fait un premier pas vers le rétablissement de la concordance. Compte tenu de sa part aux suffrages, le parti reste cependant largement sous-représenté au Conseil fédéral. Avec l'élection de Guy Parmelin en , l'équilibre est à peu près rétabli[28].
Positionnement
L'UDC possède une aile conservatrice, dont les conseillers fédéraux Samuel Schmid et Eveline Widmer-Schlumpf faisaient partie jusqu'à leur départ[37], et une aile souverainiste. L'aile conservatrice, aussi appelée « aile paysanne », est notamment représentée par la puissante section cantonale de Berne ainsi que par celles des Grisons, de Thurgovie et par certaines sections romandes. L'aile souverainiste, aussi appelée « aile zurichoise » — son leader Christoph Blocher et Ueli Maurer de Zurich en font partie — occupe une grande partie du débat politique et tend à supplanter l'aile modérée. L'UDC est fréquemment qualifiée de xénophobe[38],[39],[40],[41] de « droite dure (...) isolationniste et xénophobe »[41], de populiste[42] ou d'extrême droite[24],[25],[26],[27],[43].
Parmi les thèmes souvent mis en avant par l'UDC, on trouve l'immigration, l'indépendance nationale, la neutralité suisse et la réduction du poids de l'État.
Dans le domaine de l'immigration, la stratégie de l'UDC passe par le lancement ou le soutien régulier à des objets référendaires ayant pour thèmes l'immigration[44],[45], les naturalisations[46], le droit d'asile[47],[48], la limitation des aides sociales, etc. Ses positions et parfois ses méthodes de campagne lui valent de fréquentes accusations de xénophobie[38],[41]. Ainsi, le ministère public du canton du Valais a demandé le au juge d'instruction cantonal d'ouvrir une enquête pour incitation à la haine raciale contre l'UDC valaisanne qui a publié une affiche affublée du slogan : « Utilisez vos têtes ! » sur fond de musulmans prosternés devant le Palais fédéral[49],[50],[51]. Toutefois, l'affiche a été considérée comme non discriminatoire par la plus haute juridiction suisse, le Tribunal fédéral[52]. De manière générale, alors que les cercles libéraux étaient d'emblée opposés à la norme anti-raciste[53], l'UDC comme son leader Christoph Blocher (convaincu en son temps par Sigi Feigel (en), président de la communauté israélite de Zurich[54]) se sont d'abord prononcé en faveur de la norme anti-raciste, l'article 261 bis du Code pénal suisse, qui punit la discrimination raciale comme la négation du crime de génocide. Puis à la lumière de son application, le parti a demandé son abrogation ou sa révision au nom de la liberté d'expression[55],[56].
Afin de préserver ce qu'il considère l'indépendance nationale, l'UDC lutte contre les rapprochements avec des organisations internationales, notamment l'Union européenne[57]. Elle lutte également pour promouvoir sa vision de la neutralité suisse, refusant notamment l'envoi de soldats suisses à l'étranger. L'UDC a lutté avec succès contre l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen, refusée par référendum le . Depuis, la mise en place de multiples accords bilatéraux ont su largement contourner cet isolationnisme : le parti s'est d'abord opposé à cette voie avant de se raviser en abandonnant le lancement d'un référendum contre l'extension de ces accords en 2008. Malgré tout, la victoire électorale de 1992 a donné au parti une place importante dans le débat politique national. En 2002, sa lutte contre l'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations unies a également échoué. Cette position isolationniste est appelée Alleingang (de), soit la « voie solitaire ».
L'UDC considère que l'État-providence doit être limité. Elle s'oppose de manière générale aux hausses d'impôts et aux nouvelles taxes, milite pour la suppression des aides allouées à la culture, à la petite enfance et à la promotion de l'égalité entre hommes et femmes. Elle veut mettre fin à la « mentalité de tutelle » qui rendrait les citoyens « dépendants »[58].
Lignes politiques
Les lignes directrices de l'UDC sont les suivantes[59][réf. à confirmer] :
- conservation de la neutralité
- contre l'adhésion et la collaboration de la Suisse à l'OTAN
- contre l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne
- contre la collaboration avec l'ONU (dont la Suisse est membre)
- pour une politique d'asile restrictive
- contre une naturalisation automatique des étrangers de la troisième génération
- contre les abus en matière d'asile
- pour la sauvegarde de la famille traditionnelle
- contre des subventions versées aux familles pour les frais de crèches
- contre l'égalité de traitement des partenaires enregistrés par rapport aux couples mariés en matière d'impôt sur les successions et donations (votation du dans le canton de Genève)[60]
- pour une amélioration du réseau autoroutier dans le pays
- contre une restriction des transports individuels au profit des transports publics
- conservation de l'armée suisse sous sa forme traditionnelle (armée de milice)
- contre les missions à l'étranger (maintien de la paix, au Kosovo par exemple)
- pour une sécurité intérieure accrue (police)
- pour une baisse des impôts et des dépenses de l'État
- contre les critiques à l'égard de la politique suisse durant la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire]
Résultats électoraux
Élections au Conseil national
Année | Députés | Votes | Rang | |
---|---|---|---|---|
Voix | % | |||
1971 | 23 / 200 |
220 487 | 11,1 | 4e |
1975 | 21 / 200 |
192 053 | 9,9 | 4e |
1979 | 23 / 200 |
212 705 | 11,6 | 4e |
1983 | 23 / 200 |
217 166 | 11,1 | 4e |
1987 | 25 / 200 |
213 253 | 11,0 | 4e |
1991 | 25 / 200 |
243 268 | 11,9 | 4e |
1995 | 29 / 200 |
283 902 | 14,9 | 4e |
1999 | 44 / 200 |
440 159 | 22,6 | 1er |
2003 | 55 / 200 |
560 750 | 26,7 | 1er |
2007 | 62 / 200 |
672 562 | 28,9 | 1er |
2011 | 54 / 200 |
648 675 | 26,6 | 1er |
2015 | 65 / 200 |
740 954 | 29,4 | 1er |
2019 | 53 / 200 |
620 343 | 25,6 | 1er |
Initiatives populaires lancées par l'UDC
- Ayant fait l'objet d'une votation
- L'initiative populaire « contre l'immigration clandestine », rejetée par le peuple et les cantons le .
- L'initiative populaire « contre les abus dans le droit d'asile », rejetée le [61].
- L'initiative populaire « pour des naturalisations démocratiques », rejetée le [62].
- L'initiative populaire « Pour le renvoi des étrangers criminels », acceptée le [63].
- L'initiative populaire « Élection du Conseil fédéral par le peuple », rejetée le [64].
- L'initiative populaire « pour les familles », rejetée le [65].
- L'initiative populaire « Contre l'immigration de masse », acceptée le [66].
- L'initiative populaire « Il faut sauver l’or suisse », rejetée le [67].
- L’initiative populaire « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels (initiative de mise en œuvre) », rejetée le [68].
- L'initiative populaire « Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination) », rejetée le .
- L'initiative populaire « Pour une immigration modérée (initiative de limitation) », rejetée le .
- L'initiative populaire « Contre la construction de minarets », acceptée par le peuple et les cantons le , n'a pas été lancée par l'UDC, mais par le comité d'Egerkingen, composé essentiellement de personnalités membres de l'UDC[69].
Publications
Franc-parler | |
Pays | Suisse |
---|---|
Langue | français |
Périodicité | mensuel |
Genre | Politique |
Diffusion | 10 000 ex. (novembre 2011) |
Éditeur | Michèle Berger, Kevin Grangier, Patrice Piquerez |
Ville d’édition | Berne |
Propriétaire | Stiftung SVP-Parteizeitung |
Site web | https://www.udc.ch/parti/publikationen/journal-du-parti/ |
L'UDC publie le mensuel Franc-parler (en français), ainsi que le pendant alémanique Klartext. Elle publie également le mensuel des Jeunes UDC L'Idée et son pendant alémanique Die Idee.
De nos jours, l'UDC est aussi présente sur les réseaux sociaux et publie régulièrement, sur ses comptes Instagram et Twitter, du contenu visant à toucher de nouveaux électeurs.
Président
- 2020 - : Marco Chiesa
- 2016 - 2020 : Albert Rösti
- 2008 - 2016 : Toni Brunner
- 1996 - 2008 : Ueli Maurer
- 1988 - 1996 : Hans Uhlmann (de)
Personnalités contemporaines
- Martin Baltisser, secrétaire général de l'UDC (2009- )
- Christoph Blocher, ancien conseiller fédéral (2004-2007)
- Yvan Perrin, ancien conseiller national et ancien vice-président de l'UDC
- Oskar Freysinger, ancien conseiller national, ancien conseiller d'État du canton du Valais et vice-président de l'UDC
- Christoph Mörgeli, ancien conseiller national
- Jean-François Rime, conseiller national et candidat au Conseil fédéral en 2010 et 2011
- Samuel Schmid, ancien conseiller fédéral élu sous les couleurs de l'UDC le (membre du PBD à partir de )
- Eveline Widmer-Schlumpf, conseillère fédérale élue sous les couleurs de l'UDC le (membre du PBD à partir de )
- Adolf Ogi, ancien conseiller fédéral (1988-2000) et président de la Confédération en 1993 et 2000
- Dominique Baettig, conseiller national (JU, 2007-2011)
- Yves Nidegger, conseiller national (GE, 2007-2023)
- Céline Amaudruz, conseillère nationale (GE, 2011-2023)
Notes et références
Notes
- En allemand et en romanche, la traduction littérale est « Parti populaire suisse ».
- Le , la section grisonne de l'UDC, dont Eveline Widmer-Schlumpf est membre, est exclue de l'UDC suisse. Le , les délégués de la section décident de changer de nom pour prendre celui de Bürgerliche Partei Schweiz, formant ainsi la première section de ce qui devrait devenir le Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz.
« Un nouveau parti bourgeois sur la scène politique », sur .swissinfo.ch, - Le , 225 délégués de la section bernoise de l'UDC, dont Monsieur Schmid est membre, décident de faire scission pour former le Bürgerlich-Demokratische Partei, formant ainsi la seconde section après celle des Grisons de ce qui devrait devenir le Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz. Samuel Schmid confirme dans une déclaration vouloir adhérer au nouveau parti. « Article Swissinfo »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) consulté le 29 juin 2008.
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Voir aussi
Liens externes
- Site du parti politique
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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